J’attendais ce quatrième tome où R.Kirkman et J.Howard nous livrent la conclusion de la série Wolf-Man avec beaucoup de curiosité, notamment, sur la manière dont toutes les intrigues seront traitées. En refermant ce dernier volume, mon avis reste mitigé. Dans cet album, bien que toutes les intrigues soient bien traitées dans l’ensemble, le choix a été de privilégier plutôt l’action que le scénario. Résultat, tout va très vite et le scénario perd, du coup, de sa superbe. Toutefois, R.Kirkman réussit à maintenir avec brio un rythme effréné qui ne s’arrête qu’une fois la saga finie et on trouve toujours ces petites idées loufoques qui font le charme de cette série. Il est simplement dommage que le conflit Wolfman/Zechariah ait pris cette tournure après tant de suspens. Au niveau graphisme, on ressent bien le plaisir de Jason Howard à dessiner ce quatrième volume plein d’action et on en prend plein les yeux avec, notamment, un grand nombre de double splash pages toutes très réussies dans son style cartoonesque qui s’adapte toujours aussi bien à cette série. Comme à l’accoutumée, le volume est sur la lignée des précédents au niveau édition, avec toujours une excellente qualité de page et son lot de bonus en fin de volume commenté par le duo Kirkman/Howard. Après trois tomes sympathiques, ce quatrième tome achève cette saga de Wolf-Man avec un rythme endiablé. Toutefois, ce volume sacrifie le scénario au profit de l’action et on peut regretter les facilités prises pour achever toutes les intrigues. Malgré tout le plaisir reste présent et finalement, on est tout de même satisfait par cette conclusion permettant de laisser la porte ouverte à une apparition de notre héros dans une autre œuvre du Kirkmanverse. Ajoutons aussi la grande qualité d’édition de Glénat Comics qui nous habitue à de beaux volumes de collection. Donc amateur de comics d’action ou du Kirkmanverse, Wolf-Man vous fera passer de bons moments de lecture avec cette histoire plongée dans le bestiaire des loups-garous et vampires, pour les autres, cette série n’est pas indispensable.