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Critique de Catwoman - A Rome

par Perlimpinpin le jeu. 28 mars 2013 Staff

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La fameuse équipe Jeph Loeb, au scénario, et Tim Sale, au dessin, a décidé de prendre des vacances. Destination : l’Italie ! Après deux œuvres énormes (dans tous les sens du terme), les auteurs de “Un long Halloween” et “Amère Victoire” poursuivent leur chemin dans l’univers de Batman avec Catwoman à Rome. Ils profitent de deux questions restées en suspens pour étoffer un peu plus ce personnage : où est passée Catwoman pendant sa longue absence dans “Amère Victoire” et quels sont ses liens avec la famille Falcone ? Nous suivons donc Selina Kyle alias Catwoman qui décide de partir pour l’Italie, en quête de son propre passé. Féline, gracieuse, digne des grandes actrices américaines, c’est l’occasion de découvrir un peu plus les formes généreuses de Selina. On comprend que les auteurs aient voulu passer un peu de temps avec ce personnage. La personnalité de Selina a légèrement changé. Plus profonde mais moins sûre d’elle, plus fébrile, comme si elle craignait de découvrir son passé mais elle en est d’autant plus attachante. Miaou ! Selina se fait accompagner dans son enquête par Edward Nigma, dit le Sphinx. Ce personnage entretient avec Batman une relation ambigüe dans l’œuvre de Jeph Loeb et Tim Sale, notamment dans le chapitre 7 de “Un long Halloween”, où il semble être l’alter ego de Batman. Ajouté à cela que le Sphinx est le maître des énigmes, rien d’étonnant à ce que cela soit lui qui accompagne Catwoman dans sa quête de réponse. Dommage cependant que ce personnage reste un peu superficiel et n’apporte pas grand-chose à l’histoire. Pour Catwoman à Rome, les auteurs ont légèrement changé leurs habitudes. L’histoire de Jeph Loeb est courte mais pas bien ficelée, même si elle reste sans prétention comparée à ses deux grandes soeurs. La complexité du scénario a été mise un peu de côté pour faire la part belle à l’action. Côté dessin, Tim Sale a ajouté quelques couleurs à sa palette et surtout changé de coup de crayon. Ces petits changements sont pour les auteurs une façon de démarquer cette œuvre des deux précédentes et de lui donner un caractère propre. Un bon point ! Une œuvre courte, moins riche que les deux histoires précédentes de Jeph Loeb et Tim Sale, elle n’en reste pas moins passionnante et reste un plaisir à lire et à regarder. A savourer en parallèle de “Amère victoire”, que “Catwoman à Rome” vient compléter. Notez que le Chevalier Noir n’apparaît pas dans cette histoire, hormis dans les rêves de Selina Kyle...

En bref

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