Nous voilà au bout de cette collection max du mercenaire déjanté qui après un départ intéressant, la série s’est rapidement enfoncée dans ses travers dans le second tome, cet ultime tome remontera t’il la pente pour offrir le chant du cygne que mérite notre ami costumé? On retrouve les deux compères, Wade et Bob, en fugitifs et accusés à tort d’être les terroristes à l’origine du drame de Cincinnati. Malheureusement pour le quiproquo ne va pas s’arranger, loin de là... Alors que ça n’avait déjà pas beaucoup d’allure, l’aventure part complètement en cacahuètes et on arrive à avoir l’impression qu’il nous manque des pages tant les enchainements de scènes sont sans liants... Une catastrophe! David Lapham semble totalement en roue libre pour le coup et ce n’est pas ses dialogues qui remonteront la pente niveau “non-sens”. L’essoufflement que l’on pouvait déjà apercevoir dans le tome précédent se confirme donc ici... Du côté de Kyle Baker, on ne peut pas dire qu’il n’est pas resté dans le délire jusqu’à la fin... mais ça ne sauvera rien. Surtout que pour ma part, même si il collait bien au récit, je n’ai jamais été très fan. J’ai d’ailleurs préféré la prestation de Lee Loughridge dans l’ultime chapitre. En fin de compte, la série n’a eu de cesse de dégringoler au fil des tomes... Heureusement, ils étaient seulement au nombre de 3. Le final n’a ni queue ni tête, c’est bien dommage car sur le papier on pouvait tenir une bonne série. Que dire de plus que passer votre chemin devant ce tome et de façon plus large devant cette série pour ne pas être déçu et perdre votre argent.