Voici enfin la conclusion de cet évènement qui a été, finalement, mi-figue mi-raisin. Tout part à volo, chacun est pris dans son conflit respectif que ça soit Aquaman, Firestorm, Martian Manhunter mais l’intervention de Deadman muni de l’anneau blanc dans chaque récit va lier tous les héros dans l’objectif de converger vers la lutte finale. C’est la fin et j’en garde vraiment un sentiment de frustration. La seule chose que je me suis dite est : « tout ça pour ça ? » car cet évènement est loin de son prédécesseur Blackest Night où les pouvoirs des anneaux blancs et noirs étaient incroyables alors que dans Brightest Day, il n’en est rien vu que la lanterne est sous utilisée. Le rythme de la saga était très lent pour l’apprécier, d’autant plus que la conclusion tombe aussi à l’eau à cause d’une couverture qui révèle le mystère principal de la série. A noter la présence de la série séquelle de Constantine qui ne m’a pas passionné mais elle reste un bon point d’entrée du personnage. Mon seul réel plaisir a été finalement la découverte de chaque personnage dans leur histoire personnelle, explorant grandement tout ce qu’ils symbolisent. Graphiquement, ça reste solide et sur la lignée de la maxi. Néanmoins, j’ai eu du mal sur le visuel de la séquelle, un brin trop statique où l’utilisation du numérique se ressent trop et contrairement à ce qu’on peut voir sur des travaux de Frazer Irwing, l’ambiance parait fade. Ainsi, Brightest Day s’achève en laissant de la déception derrière lui. Trop lent, finish gâché par une couverture qui révèle l’élément central de la série, l’intérêt réside plutôt dans la découverte des héros nouvellement ressuscités qui héritent de récits réussis. Ma plus grosse désillusion restera l’utilisation bridée de l’anneau blanc qui aurait pu être vraiment spectaculaire. Un crossover que je conseille aux complétistes et aux nouveaux lecteurs qui souhaitent connaître des héros secondaires charismatiques tels qu’Aquaman ou Hawkman.