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Critique de Green Arrow - Année 1

par Blackiruah le ven. 20 déc. 2013 Staff

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Etant un jeune lecteur de comics (même si je commence à rouler ma bille), je suis friand des récits d’origine des personnages des univers de DC et Marvel. Avec le succès de la série Arrow, Urban nous propose de redécouvrir la mini « Green Arrow - Year One » qui narre les origines du susnommé. Oliver Queen est une personne richissime qui semble incomplète. En quête de sensation forte, ce dernier parcourt le monde avec un ex-militaire, mais cette relation va mener à mal notre héros qui va se faire arnaquer et se retrouver naufragé sur une île. Loin d’être inhabité, le lieu va amener Oliver à devenir une nouvelle personne. Avant d’aborder mon avis, il me semble intéressant de préciser que Green Arrow, à mon sens, faisait partie de ces héros secondaires de DC un peu ridicules où son bouc si particulier ne peut cacher son identité juste avec un petit masque et une cagoule, d’autant plus que je n’ai jamais accroché à son design rappelant trop Robin des bois. Et pourtant, Andy Diggle, au scénario, réussit justement à complètement effacer ce préjugé à travers un récit qui allie réalisme, action et intrigue. Le gros point fort reste de loin la transformation d’Oliver qui, au fil du récit, évolue et se transforme en héros : elle parait crédible et est dépeinte de belle manière grâce aux partages des pensées du protagoniste principal. Bien sûr, quand on parle d’Andy Diggle, on parle de thriller. Celui-ci est particulièrement réussi. Son récit m’a intrigué et passionné du début à la fin où l’île prend une place centrale dans la série. Un scénario qui fait honneur au personnage et crée un vrai attachement envers ce Green arrow moderne. Graphiquement, Jock est fidèle à lui-même avec un encrage qui amène une âme sauvage à ce nouvel Oliver Queen, le jeu d’ombre avec la capuche est astucieux car il permet déjà d’entrevoir comment ce dernier peut cacher son identité. Les couleurs chaudes contribuent à installer une ambiance tropicale idéale pour le récit. Bref, c’est une vraie réussite, surtout quand le dessinateur arrive à créer des scènes d’action très dynamiques, un moment j’avais même l’impression qu’une flèche fonçait droit vers moi ! Dans la lignée de la collection DC Deluxe, l’album est en grand format avec, en bonus, des scripts et des recherches de dessins et de couvertures que j’ai appréciés. Green Arrow – Année un joue formidablement son rôle de présenter et moderniser un héros qui en avait besoin. Le binôme, Andy Diggle et Jock, nous sert un thriller palpitant et dynamique qui ravira tout type de lecteurs, débutants comme connaisseurs, mais aussi aux amateurs de la série Arrow qui verront d’où l’inspiration de l’île est tirée.

En bref

Etant un jeune lecteur de comics (même si je commence à rouler ma bille), je suis friand des récits d’origine des personnages des univers de DC et Marvel. Avec le succès de la série Arrow, Urban nous propose de redécouvrir la mini « Green Arrow - Year One » qui narre les origines du susnommé. Oliver Queen est une personne richissime qui semble incomplète. En quête de sensation forte, ce dernier parcourt le monde avec un ex-militaire, mais cette relation va mener à mal notre héros qui va se faire arnaquer et se retrouver naufragé sur une île. Loin d’être inhabité, le lieu va amener Oliver à devenir une nouvelle personne. Avant d’aborder mon avis, il me semble intéressant de préciser que Green Arrow, à mon sens, faisait partie de ces héros secondaires de DC un peu ridicules où son bouc si particulier ne peut cacher son identité juste avec un petit masque et une cagoule, d’autant plus que je n’ai jamais accroché à son design rappelant trop Robin des bois. Et pourtant, Andy Diggle, au scénario, réussit justement à complètement effacer ce préjugé à travers un récit qui allie réalisme, action et intrigue. Le gros point fort reste de loin la transformation d’Oliver qui, au fil du récit, évolue et se transforme en héros : elle parait crédible et est dépeinte de belle manière grâce aux partages des pensées du protagoniste principal. Bien sûr, quand on parle d’Andy Diggle, on parle de thriller. Celui-ci est particulièrement réussi. Son récit m’a intrigué et passionné du début à la fin où l’île prend une place centrale dans la série. Un scénario qui fait honneur au personnage et crée un vrai attachement envers ce Green arrow moderne. Graphiquement, Jock est fidèle à lui-même avec un encrage qui amène une âme sauvage à ce nouvel Oliver Queen, le jeu d’ombre avec la capuche est astucieux car il permet déjà d’entrevoir comment ce dernier peut cacher son identité. Les couleurs chaudes contribuent à installer une ambiance tropicale idéale pour le récit. Bref, c’est une vraie réussite, surtout quand le dessinateur arrive à créer des scènes d’action très dynamiques, un moment j’avais même l’impression qu’une flèche fonçait droit vers moi ! Dans la lignée de la collection DC Deluxe, l’album est en grand format avec, en bonus, des scripts et des recherches de dessins et de couvertures que j’ai appréciés. Green Arrow – Année un joue formidablement son rôle de présenter et moderniser un héros qui en avait besoin. Le binôme, Andy Diggle et Jock, nous sert un thriller palpitant et dynamique qui ravira tout type de lecteurs, débutants comme connaisseurs, mais aussi aux amateurs de la série Arrow qui verront d’où l’inspiration de l’île est tirée.

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