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Critique de The Losers #1

par Blackiruah le mer. 22 janv. 2014 Staff

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Jock et Andy Diggle sont, cette année, invités au festival d’Angoulême par Urban Comics. Vous ne les connaissez pas ? Ça tombe bien ! L’éditeur a édité fin d’année 2013, l’œuvre majeure de ce duo spécialisé dans les polars/thrillers endiablés : « The losers ». The losers, c’est le nom d’une équipe Black Ops de la CIA qui a été trahi et attaqué par l’agence. Laissés pour morts, ils vont chercher à se venger en cherchant la personne qui a attenté à leur vie. Pour cela, ils vont essayer de mettre à mal les opérations crapuleuses de l’agence pour provoquer le coupable et le faire sortir de sa tanière. The losers est connu pour être une référence dans le genre et on comprend vite pourquoi. Le titre repose tout d’abord sur une équipe d’élite composée de sacrés durs à cuire qui ont tous un charisme très particulier : le mystérieux cow boy tireur d’élite qui semble cacher un mal profond, le pilote chevronné qui souhaite revivre avec sa famille, le chef stratégique à l’esprit vengeur, l’homme à tout faire talentueux et drôle et la femme mystérieuse agent double experte en combat qui ne faisait pas partie de l’équipe lors de l’attentat. C’est avec cette palette de personnages très variée que l’on va découvrir les différentes opérations qui vont éclaircir à la fois les losers mais aussi le lecteur qui verra que la situation est loin d’être simple. Ce qui est agréable, c’est l’importance de tous les membres qui sont tous utilisés à bon escient et permettent des dialogues savoureux dynamisant les quelques scènes de briefing. Mais, venons-en au principal, « The losers » est avant tout un thriller nerveux bourré d’action qui nous emmène aux quatre coins du monde où affrontements armés et course-poursuites en véhicule y sont légion. C’est très prenant d’autant plus que l’auteur y glisse une vision plus personnelle des agences type CIA. Le choix de Jock pour illustrer toute cette action dans un univers dur semble tellement évidente tant l’artiste est à ses aises. Le design de l’équipe est bien vu puisqu’il reflète leur personnalité. Ses découpages de page et ses plans cinématographiques rendent la lecture palpitante voire nerveuse par moment. Un vrai plaisir pour nos yeux. A noter que l’artiste principal est remplacé sur quelques épisodes sans perte significative de qualité. Niveau édition, on fait face à un gros pavé, couverture rigide, compilant pas moins de 15 épisodes pour 28€! (soit la moitié de la série qui sera en 2 tomes) On a aussi le droit à un carnet de croquis bien fourni. Bref, c’est tout simplement l’édition française ultime. En clair, vous aimez les thrillers haletants dans l’univers des services secrets, vous pouvez y aller les yeux fermés. D’une part, Andy Diggle livre un scénario passionnant porté par une palette de personnages charismatiques, d’autre part, les illustrations de Jock sont vraiment au niveau. Ce premier volume se finit par une révélation qui rajoute du piquant au récit, le second volume risque de ne pas rester longtemps dans ma shopping list !

En bref

Jock et Andy Diggle sont, cette année, invités au festival d’Angoulême par Urban Comics. Vous ne les connaissez pas ? Ça tombe bien ! L’éditeur a édité fin d’année 2013, l’œuvre majeure de ce duo spécialisé dans les polars/thrillers endiablés : « The losers ». The losers, c’est le nom d’une équipe Black Ops de la CIA qui a été trahi et attaqué par l’agence. Laissés pour morts, ils vont chercher à se venger en cherchant la personne qui a attenté à leur vie. Pour cela, ils vont essayer de mettre à mal les opérations crapuleuses de l’agence pour provoquer le coupable et le faire sortir de sa tanière. The losers est connu pour être une référence dans le genre et on comprend vite pourquoi. Le titre repose tout d’abord sur une équipe d’élite composée de sacrés durs à cuire qui ont tous un charisme très particulier : le mystérieux cow boy tireur d’élite qui semble cacher un mal profond, le pilote chevronné qui souhaite revivre avec sa famille, le chef stratégique à l’esprit vengeur, l’homme à tout faire talentueux et drôle et la femme mystérieuse agent double experte en combat qui ne faisait pas partie de l’équipe lors de l’attentat. C’est avec cette palette de personnages très variée que l’on va découvrir les différentes opérations qui vont éclaircir à la fois les losers mais aussi le lecteur qui verra que la situation est loin d’être simple. Ce qui est agréable, c’est l’importance de tous les membres qui sont tous utilisés à bon escient et permettent des dialogues savoureux dynamisant les quelques scènes de briefing. Mais, venons-en au principal, « The losers » est avant tout un thriller nerveux bourré d’action qui nous emmène aux quatre coins du monde où affrontements armés et course-poursuites en véhicule y sont légion. C’est très prenant d’autant plus que l’auteur y glisse une vision plus personnelle des agences type CIA. Le choix de Jock pour illustrer toute cette action dans un univers dur semble tellement évidente tant l’artiste est à ses aises. Le design de l’équipe est bien vu puisqu’il reflète leur personnalité. Ses découpages de page et ses plans cinématographiques rendent la lecture palpitante voire nerveuse par moment. Un vrai plaisir pour nos yeux. A noter que l’artiste principal est remplacé sur quelques épisodes sans perte significative de qualité. Niveau édition, on fait face à un gros pavé, couverture rigide, compilant pas moins de 15 épisodes pour 28€! (soit la moitié de la série qui sera en 2 tomes) On a aussi le droit à un carnet de croquis bien fourni. Bref, c’est tout simplement l’édition française ultime. En clair, vous aimez les thrillers haletants dans l’univers des services secrets, vous pouvez y aller les yeux fermés. D’une part, Andy Diggle livre un scénario passionnant porté par une palette de personnages charismatiques, d’autre part, les illustrations de Jock sont vraiment au niveau. Ce premier volume se finit par une révélation qui rajoute du piquant au récit, le second volume risque de ne pas rester longtemps dans ma shopping list !

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