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Critique de Joker - Anthologie

par Blackiruah le ven. 18 avril 2014 Staff

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Après Batman et Superman, on aurait pu penser que le prochain personnage qui allait bénéficier d’une anthologie serait Wonder Woman. Mais non ! Urban Comics nous présente, cette fois-ci, l’illustre némésis de Batman : le Joker. C’est à travers ce nouvel album et ce voyage à travers les âges que nous découvrons les origines et l’évolution de ce personnage. En trois parties, la première, « Duel d’égos », présente les premiers récits où apparaisse le vilain. L’esprit de cette 1ère version n’est pas si éloignée de celle de nos jours où l’homme est, de base, un tueur calculateur qui laisse sur ses victimes ce sourire macabre si emblématique. La suite est plus légère et montre surtout l’aspect clown du personnage ainsi que son obsession de se confronter à la chauve-souris. Ces récits ont, personnellement, plus une fonction documentaire montrant d’où vient le super vilain étant donné que je ne suis pas fan de la narration de ces époques (avant l’âge de bronze, en somme) ni de ces illustrations aux colorations simplistes et graphismes peu détaillés. La seconde, « Guerre des nerfs » amène un Joker plus noir, plus sadique. Ses actions deviennent plus morbides et son emprise sur le chevalier noir commence à se faire sentir. Sa volonté de faire souffrir le chevalier noir devient aussi plus pesante .Les épisodes sont vraiment excellents et montrent déjà que le Joker bénéficie d’un traitement particulier par les auteurs. Visuellement, c’est aussi riche, Alan Davis, Walt Simonson, Neal Adams (qui réalise toujours intemporel visuellement) : un vrai régal ! La dernière partie, « Ronde macabre », assombrit encore plus le personnage en accentuant au paroxysme la folie du Joker qui non seulement est un vrai psychopathe mais aussi complètement mythomane. Mais le personnage est aussi plus délirant grâce à des illustrations aux graphismes cartoony que l’on peut voir grâce aux épisodes de John Byrne/Paul Dini qui reprennent le Joker du dessin animé « Batman » et de Dhuck Dixon / Pete Woods qui s’en inspire grandement. Mais on nous montre aussi à quelle point le Joker est devenue une figure macabre à travers l’intégralité du graphic novel « The man who laughs » d’Ed Brubaker et dessiné par Doug Mahnke, qui retrace la première rencontre du chevalier et du Joker après Year One. On y retrouve le personnage glauque que l’on connait si bien de nos jours bien décrit par le scénariste et les illustrations poussent à l’extrême le réalisme du Joker. A noter que le dernier épisode est celui du « vilains month » dessiné par Andy Clarke et scénarisé par Adam Kubert qui est le seul épisode que je n’ai guère apprécié même si très joli à voir, les éléments insinués à travers ce dernier collent peu au personnage, mais bon, vu que c’est le Joker, nous ne sommes jamais à l’abri du mensonge… Editorialement, je n’ai rien à dire du travail rédactionnel d’Urban qui est faramineux. Néanmoins, l’anthologie est axée uniquement sur le Joker dans un contexte « batmaniesque ». Il est dommage de n’aborder cette variété uniquement via un petit texte évoquant le fait que le vilain a aussi affronté d’autres héros sans réellement le montrer. Joker Anthologie est donc dans la lignée de cette collection. Elle vous permettra de découvrir tous les éléments qui rendent le Joker si populaire et si charismatique mais l’œuvre ne l’aborde que lorsqu’il fait face à Batman ou lorsqu’il se trouve à Gotham : ce qui fait plus de cet album une extension de l’anthologie de Batman qui procure tout de même un vrai plaisir de lecture. Espérons que le prochain volume sorte du giron du caped crusader.

En bref

Après Batman et Superman, on aurait pu penser que le prochain personnage qui allait bénéficier d’une anthologie serait Wonder Woman. Mais non ! Urban Comics nous présente, cette fois-ci, l’illustre némésis de Batman : le Joker. C’est à travers ce nouvel album et ce voyage à travers les âges que nous découvrons les origines et l’évolution de ce personnage. En trois parties, la première, « Duel d’égos », présente les premiers récits où apparaisse le vilain. L’esprit de cette 1ère version n’est pas si éloignée de celle de nos jours où l’homme est, de base, un tueur calculateur qui laisse sur ses victimes ce sourire macabre si emblématique. La suite est plus légère et montre surtout l’aspect clown du personnage ainsi que son obsession de se confronter à la chauve-souris. Ces récits ont, personnellement, plus une fonction documentaire montrant d’où vient le super vilain étant donné que je ne suis pas fan de la narration de ces époques (avant l’âge de bronze, en somme) ni de ces illustrations aux colorations simplistes et graphismes peu détaillés. La seconde, « Guerre des nerfs » amène un Joker plus noir, plus sadique. Ses actions deviennent plus morbides et son emprise sur le chevalier noir commence à se faire sentir. Sa volonté de faire souffrir le chevalier noir devient aussi plus pesante .Les épisodes sont vraiment excellents et montrent déjà que le Joker bénéficie d’un traitement particulier par les auteurs. Visuellement, c’est aussi riche, Alan Davis, Walt Simonson, Neal Adams (qui réalise toujours intemporel visuellement) : un vrai régal ! La dernière partie, « Ronde macabre », assombrit encore plus le personnage en accentuant au paroxysme la folie du Joker qui non seulement est un vrai psychopathe mais aussi complètement mythomane. Mais le personnage est aussi plus délirant grâce à des illustrations aux graphismes cartoony que l’on peut voir grâce aux épisodes de John Byrne/Paul Dini qui reprennent le Joker du dessin animé « Batman » et de Dhuck Dixon / Pete Woods qui s’en inspire grandement. Mais on nous montre aussi à quelle point le Joker est devenue une figure macabre à travers l’intégralité du graphic novel « The man who laughs » d’Ed Brubaker et dessiné par Doug Mahnke, qui retrace la première rencontre du chevalier et du Joker après Year One. On y retrouve le personnage glauque que l’on connait si bien de nos jours bien décrit par le scénariste et les illustrations poussent à l’extrême le réalisme du Joker. A noter que le dernier épisode est celui du « vilains month » dessiné par Andy Clarke et scénarisé par Adam Kubert qui est le seul épisode que je n’ai guère apprécié même si très joli à voir, les éléments insinués à travers ce dernier collent peu au personnage, mais bon, vu que c’est le Joker, nous ne sommes jamais à l’abri du mensonge… Editorialement, je n’ai rien à dire du travail rédactionnel d’Urban qui est faramineux. Néanmoins, l’anthologie est axée uniquement sur le Joker dans un contexte « batmaniesque ». Il est dommage de n’aborder cette variété uniquement via un petit texte évoquant le fait que le vilain a aussi affronté d’autres héros sans réellement le montrer. Joker Anthologie est donc dans la lignée de cette collection. Elle vous permettra de découvrir tous les éléments qui rendent le Joker si populaire et si charismatique mais l’œuvre ne l’aborde que lorsqu’il fait face à Batman ou lorsqu’il se trouve à Gotham : ce qui fait plus de cet album une extension de l’anthologie de Batman qui procure tout de même un vrai plaisir de lecture. Espérons que le prochain volume sorte du giron du caped crusader.

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