Troisième tome, et déjà, un test pour la série vis-à-vis des points soulevés lors de la lecture du second volume qui souffrait d’un manque de traitement des personnages et d’un flou sur les enjeux réels de cette armure et des évènements à venir. En particulier le manque de déphasage du héros avec l’époque moderne, l’excuse du manque de temps pour s’en rendre compte a fait son temps… Après avoir reçu une aide surprenante pour repousser l’attaque ennemie sur la planète Terre, Aric décide de prendre les devants dans cette “confrontation” avec les vignes en se dirigeant directement vers leur planète mère Humus. Si c’est seul qu’il s’y rend, il va s’y faire des alliés improbables! Autant vous le dire tout de suite, l’auteur continue de suivre le chemin qu’il avait lui-même tracé précédemment, avec un récit dynamique, de l’action à foison et une narration prenante. Néanmoins, l’armure-dieu “Shanhara” prend de plus en plus d’importance, ce qui est un bon point, mais cela semble également servir d’excuse pour toutes les actions surprenantes que peut faire Aric… Si ça peut parfois sembler comme une facilité, le récit reste cependant cohérent avec l’ensemble. En parallèle aux origines de Shanhara, celles des Vignes sont également approfondies durant un brève période de pause niveau action. Sur le plan visuel, si la partie terrestre reste de bonne facture, le rendu des grandes batailles sur Humus est assez mitigé à cause d’un manque de constance. Si ce nouveau volume ne décevra pas les lecteurs déjà enchantés par la série, ceux qui avaient des réserves resteront encore sceptiques sans pour autant avoir envie d’arrêter la série car on sent qu'elle peut prendre une dimension particulière dans le prochain volume.