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Critique de Green Arrow #1

par Blackiruah le ven. 25 juil. 2014 Staff

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Grâce au petit succès de la série « Arrow », Urban multiplie les parutions de l’archer vert. Après le bon « Green Arrow – année un » et l’historique « Green Arrow & Green Lantern», sort le premier tome dédié à la version du héros de l’univers actuel de DC : le new 52. Alors qu’Oliver Queen, jeune héritier riche à foison, a construit tout un empire lui permettant d’accomplir aisément sa tâche de héros dans les meilleures dispositions, un homme va tout détruire en l’espace de quelques jours avec pertes matérielles et humaines. Cette personne, nommée Komodo, utilise curieusement les mêmes techniques que Green Arrow et souhaite mettre fin à sa vie. Ce dernier réussira à s’échapper au prix fort. Souhaitant comprendre ce qu’il se passe, Oliver va découvrir tout un univers qui implique sa famille mais aussi ses capacités d’archer. Arrivé au numéro 17, Jeff Lemire nous met tout de suite dans le bain en entreprenant un énorme travail de destruction/reconstruction. Vous n’avez pas lu les 16 premiers numéros ? Pas de problème, le scénariste détruit quasiment tout ce que le héros avait mis en place et de manière prenante et surtout haletante ! Ce travail de destruction n’est pas réalisé sans raison, puisque derrière ce charcutage (parce qu’il n’y va pas avec le dos de la cuillère), Jeff Lemire introduit tout une mythologie qui sous-entend qu’Oliver était né pour être archer et surtout représenter une tout caste de ce métier, d’autant plus que d’autres castes existent avec différentes armes menées chacune par un champion… Amis amateurs de la série « Immortal Iron Fist » (Marvel), vous l’aurez compris, le scénariste réalise un travail similaire, qui m’a rappelé de bons souvenirs sans toutefois faire du plagiat. Ajoutons que ce premier volume est très mouvementé, l’action est toujours présente, et l’intrigue autour de ces totems est réellement palpitante. Et visuellement ? Juste une claque Décidément, les artistes italiens démontrent un réel talent ces derniers temps (Andrea Sorrentino, Giuseppe Camuncoli, Sara Pichelli, etc.). Le travail de l’artiste est vraiment excellent. Tout d’abord, son découpage est très astucieux, car il impose une cadence de lecture. Par le nombre de cases, leurs tailles, leurs tons, le dessinateur va tantôt accélérer le rythme de l’histoire, tantôt nous amener à se concentrer sur des détails spécifiques. Bref, l’artiste veut nous raconter une histoire d’une certaine manière et ça fonctionne très bien puisqu’on est happé dès les premières cases. Le style d’Andrea Sorrentino marque aussi par son utilisation des couleurs dans cette série, notamment le rouge et le vert qui donne une vraie identité graphique à la série. C’est somptueux tout le long du volume, espérons que cela se poursuive. Alors qu’Urban fait manifestement le bon choix de publier ce run, l’éditeur rompt la tradition des introductions sur cet album. Une vraie incompréhension pour ma part car ce volume en a cruellement besoin tant le début appelle un certain nombre de personnages qui ont été développé auparavant. Etant un lecteur averti de comics, j’ai l’habitude de prendre une série au milieu d’un univers, donc la gêne a été minime, pas sûr que ça soit le cas pour un nouveau lecteur… En somme, vous voulez lire une œuvre prometteuse, visuellement aboutie et passionnante, c’est simple, achetez et lisez Green Arrow, l’expérience en vaut largement le coup. Les amateurs de la série « Arrow » ne seront pas en reste car ce run contient des clins d’œil non négligeables en y utilisant certains personnages de manière différente. Espérons que cette histoire devienne aussi bonne voire meilleure qu’ « Immortal Iron Fist », en tout cas, elle en prend le chemin.

En bref

Grâce au petit succès de la série « Arrow », Urban multiplie les parutions de l’archer vert. Après le bon « Green Arrow – année un » et l’historique « Green Arrow & Green Lantern», sort le premier tome dédié à la version du héros de l’univers actuel de DC : le new 52. Alors qu’Oliver Queen, jeune héritier riche à foison, a construit tout un empire lui permettant d’accomplir aisément sa tâche de héros dans les meilleures dispositions, un homme va tout détruire en l’espace de quelques jours avec pertes matérielles et humaines. Cette personne, nommée Komodo, utilise curieusement les mêmes techniques que Green Arrow et souhaite mettre fin à sa vie. Ce dernier réussira à s’échapper au prix fort. Souhaitant comprendre ce qu’il se passe, Oliver va découvrir tout un univers qui implique sa famille mais aussi ses capacités d’archer. Arrivé au numéro 17, Jeff Lemire nous met tout de suite dans le bain en entreprenant un énorme travail de destruction/reconstruction. Vous n’avez pas lu les 16 premiers numéros ? Pas de problème, le scénariste détruit quasiment tout ce que le héros avait mis en place et de manière prenante et surtout haletante ! Ce travail de destruction n’est pas réalisé sans raison, puisque derrière ce charcutage (parce qu’il n’y va pas avec le dos de la cuillère), Jeff Lemire introduit tout une mythologie qui sous-entend qu’Oliver était né pour être archer et surtout représenter une tout caste de ce métier, d’autant plus que d’autres castes existent avec différentes armes menées chacune par un champion… Amis amateurs de la série « Immortal Iron Fist » (Marvel), vous l’aurez compris, le scénariste réalise un travail similaire, qui m’a rappelé de bons souvenirs sans toutefois faire du plagiat. Ajoutons que ce premier volume est très mouvementé, l’action est toujours présente, et l’intrigue autour de ces totems est réellement palpitante. Et visuellement ? Juste une claque Décidément, les artistes italiens démontrent un réel talent ces derniers temps (Andrea Sorrentino, Giuseppe Camuncoli, Sara Pichelli, etc.). Le travail de l’artiste est vraiment excellent. Tout d’abord, son découpage est très astucieux, car il impose une cadence de lecture. Par le nombre de cases, leurs tailles, leurs tons, le dessinateur va tantôt accélérer le rythme de l’histoire, tantôt nous amener à se concentrer sur des détails spécifiques. Bref, l’artiste veut nous raconter une histoire d’une certaine manière et ça fonctionne très bien puisqu’on est happé dès les premières cases. Le style d’Andrea Sorrentino marque aussi par son utilisation des couleurs dans cette série, notamment le rouge et le vert qui donne une vraie identité graphique à la série. C’est somptueux tout le long du volume, espérons que cela se poursuive. Alors qu’Urban fait manifestement le bon choix de publier ce run, l’éditeur rompt la tradition des introductions sur cet album. Une vraie incompréhension pour ma part car ce volume en a cruellement besoin tant le début appelle un certain nombre de personnages qui ont été développé auparavant. Etant un lecteur averti de comics, j’ai l’habitude de prendre une série au milieu d’un univers, donc la gêne a été minime, pas sûr que ça soit le cas pour un nouveau lecteur… En somme, vous voulez lire une œuvre prometteuse, visuellement aboutie et passionnante, c’est simple, achetez et lisez Green Arrow, l’expérience en vaut largement le coup. Les amateurs de la série « Arrow » ne seront pas en reste car ce run contient des clins d’œil non négligeables en y utilisant certains personnages de manière différente. Espérons que cette histoire devienne aussi bonne voire meilleure qu’ « Immortal Iron Fist », en tout cas, elle en prend le chemin.

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