Le tome quatre de notre bien aimé Batou présente une couverture superbe, qui indique d’une juste manière, un enfant poursuivi de chauve-souris. Eh oui, on revisitera une part de passé du chevalier noir.
Un épisode zéro introduit l’arc qui suit, il se lit comme le brouillon ou le complément avant l’œuvre. Les éditions Urban ont encore une fois fait les choses en grand, rien qu’en publiant avec justesse, un éclaircissement chronologique à en faire frémir la concurrence.
De plus, la préface de Scott Snyder donne l’eau à la bouche, son équipe s’est juste donné l’objectif de marquer les esprits aussi fortement que lors de Batman : année un de Frank Miller.
Autant dire que l’objectif n’a jamais été aussi proche de la réussite, sans en dire trop, ce tome peut se lire séparément tout en ayant un lien discret avec le tome 3, avec une phrase par exemple mise en avant par notre personnage principal en fin de volume.
Car, c’est un pavé qui a le don trop rare d’en dire peu, voire nous perdre au début, pour mieux nous rattraper au tournant, nous surprendre, et donner toute l’épaisseur espérée lors de l’acquisition.
Scott Snyder pousse la perfection en changeant même un peu la couleur, ici plus vive, pour coller au mieux à l’esprit d’antan, du grand art à exposer dans votre bibliothèque !
En bref
C’est un pavé qui a le don trop rare d’en dire peu, voire nous perdre au début, pour mieux nous rattraper au tournant, nous surprendre, et donner toute l’épaisseur espérée lors de l’acquisition. Scott Snyder pousse la perfection en changeant même un peu la couleur, ici plus vive, pour coller au mieux à l’esprit d’antan, du grand art à exposer dans votre bibliothèque !
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