« Les chevaliers de la république » continue son périple dans un troisième tome qui se penche cette fois-ci sur l’histoire de deux personnages principaux : le génie pas si fou ayant le doux surnom de campeur, et la ravissante Jarael. Le scénariste John Jackson Miller, les dessinateurs Dustin Weaver, Brian Ching, Harvey Tolibao et le coloriste Mickaël Atiyeh nous concoctent certainement encore cette fois-ci d’agréables surprises, à commencer par la perte de certains amis… pour en retrouver d’autres ? L’au revoir de Jarael va permettre d’alléger le récit temporairement pour mieux retrouver un nouveau personnage, Slyssk. Le duo comique à côté de notre Snivvien préféré va faire fonctionner à plein régime nos zygomatiques avant de retrouver la gravité de la guerre contre les Mandaloriens à travers une cantine sauvage établie par notre nouveau duo, sur la planète Serroco. Zayne y participe à contre cœur, se sentant des responsabilités plus grandes, mais c’est sans compter sur la force qui va lui rappeler à travers une vision futuriste des évènements en cours… et elle est pour le moins destructrice puisque toute la planète exploserait ! Sa rencontre précédemment avec le lieutenant Carth Onasi semble lié alors au destin.. Et enfin, la deuxième partie comme je l’écrivais en introduction, se penche plus sur le campeur se trouvant touché d’un virus que seule la société Adascorp où il faisait ses recherches pourrait le guérir. Malgré l’information connue de Jarael qu’il a toujours fui ce lieu, celle-ci se retrouve à cours d’idée pour le sauver, et doit tout de même s’y rendre pour le confier à ses anciens collègues. Adascorp a l’air d’avoir changé d’objectif, voire faire rédemption, mais qu’en est-il vraiment ? Et le guerrier Mandalorien Rohlan, puisant dans ce savoir inconnu pour en faire sa force, quel est son rôle dans tout ceci ? Le troisième tome contient comme à son habitude dans cette réédition, les couvertures d’origine, mais les chapitres sont tous ici séparés par de fausses brèves issue de « la liste de l’Amiral », « l’Adjudicateur », « Taris infologramme », ou un rapport financier de l’Adascorp… elles donnent un plus au récit sans rester une obligation à lire, mais toujours agréable à trouver, pouvant même donner des indications chiffrées, ou des témoignages par exemple, pour les plus curieux. Un troisième tome dans la lignée des deux premiers où il reste indispensable à tout fan de Star Wars ou aux amateurs de science fiction en tous genres, tant le récit reste maîtrisé.