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Critique de Marvel Events - Civil War

par Blackiruah le ven. 2 sept. 2016 Staff

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Les grands events/crossovers sont devenus la marque de fabrique de Marvel. Bien qu’ils soient devenus légions aujourd’hui, cette ère a été lancée par un évènement qui marquera à vie la franchise et révolutionnera le marché des comics. Je parle bien évidemment de « Civil War » paru en 2006 écrit par Mark Miller et illustré par Steve Mc Niven. Alors que les New Warriors poursuivent un groupe de super-vilains pour une émission de télé-réalité, l’affrontement va devenir tragique puisque Nitro (l’un des méchants) se fera exploser détruisant une école (occupée) et plusieurs quartiers d’habitants. Ne pouvant plus supporter de tels actes, les Etats Unis vont voter une loi imposant aux êtres doués de super capacités à se recenser. Sauf que, même si certains héros menés par Iron man et Mr Fanstastic approuveront cette loi, une autre frange, dirigée par Captain America, y sera totalement opposée. Il n’en faudra pas plus pour assister à un conflit profond entre ces icones sur fond de guerre civile super héroïque. « Civil War » est l’une de mes lectures préférées toutes BD confondues. Bien sûr, le fait que ça soit l’une de mes premières lectures de comics aide pas mal, mais le titre recèle d’une ribambelle de qualités. D’abord, Mark Millar réussit à créer un récit où il n’y a pas réellement de super vilains. Le sujet de fond, profondément politique, traite du protectionnisme et de la liberté du peuple. A travers les positions de Cap et Tony, on assiste à un débat musclé où il est difficile de prendre position pour l’un ou l’autre tant les arguments de chacun sont valides. J’ai toutefois regretté certaines mesures qui tendent à désigner un camp plus sympathique mais la fin rétablit une certaine neutralité. Outre le sujet de fond passionnant, le scénariste parvient à orchestrer son histoire avec un rythme effréné, un gros lot d’évènements importants arrive tout au long de l’oeuvre avec des révélations d’identité importantes, des combats épiques et violents, et évidemment des morts tragiques. J’aime aussi profondément ce récit car il utilise à bon escient un très grand nombre d’héros Marvel. Civil War est un page-turner incessant qui ne laisse pas insensible. Mais comme toute grandes œuvres, les dessins sont aussi fantastiques. Steve Mc Niven au crayon et Morry Hollowell à la couleur travaillent de pair pour livrer des planches sublimes au découpage très cinématographique (essentiellement composé de plans panoramiques et de splash pages) avec un fort impact visuel. Le réalisme est poussé à travers les couleurs qui apportent de l’épaisseur aux scènes. Bref, c’est magnifique : je suis fan ! L’édition Marvel Event est de loin ce qui se fait de mieux chez Panini. L’ouvrage est un joli hardcover au dos blanc très classe qui contient un gros travail éditorial. Le lecteur peut ainsi y trouver une présentation accessible de l’œuvre, des auteurs et des personnages importants. Notons aussi que cette édition contient (contrairement au 1er deluxe) la mini-série ainsi que l’épisode 25 de Captain América (2005) -qui reste la vraie fin du crossover à mes yeux- ainsi que quelques épisodes supplémentaires plus anecdotiques. Elle est donc bien au-dessus de l’édition deluxe et de loin. Ainsi Panini réédite Civil War dans une édition ultime permettant à tout lecteur de redécouvrir cette saga incroyable qui fera office de séisme dans les comics. Si vous n’avez pas encore l’œuvre dans vos bibliothèques, vous avez ici une belle occasion de combler ce manque. A ce prix (25€ pour 312 pages), c’est limite un crime !

En bref

Les grands events/crossovers sont devenus la marque de fabrique de Marvel. Bien qu’ils soient devenus légions aujourd’hui, cette ère a été lancée par un évènement qui marquera à vie la franchise et révolutionnera le marché des comics. Je parle bien évidemment de « Civil War » paru en 2006 écrit par Mark Miller et illustré par Steve Mc Niven. Alors que les New Warriors poursuivent un groupe de super-vilains pour une émission de télé-réalité, l’affrontement va devenir tragique puisque Nitro (l’un des méchants) se fera exploser détruisant une école (occupée) et plusieurs quartiers d’habitants. Ne pouvant plus supporter de tels actes, les Etats Unis vont voter une loi imposant aux êtres doués de super capacités à se recenser. Sauf que, même si certains héros menés par Iron man et Mr Fanstastic approuveront cette loi, une autre frange, dirigée par Captain America, y sera totalement opposée. Il n’en faudra pas plus pour assister à un conflit profond entre ces icones sur fond de guerre civile super héroïque. « Civil War » est l’une de mes lectures préférées toutes BD confondues. Bien sûr, le fait que ça soit l’une de mes premières lectures de comics aide pas mal, mais le titre recèle d’une ribambelle de qualités. D’abord, Mark Millar réussit à créer un récit où il n’y a pas réellement de super vilains. Le sujet de fond, profondément politique, traite du protectionnisme et de la liberté du peuple. A travers les positions de Cap et Tony, on assiste à un débat musclé où il est difficile de prendre position pour l’un ou l’autre tant les arguments de chacun sont valides. J’ai toutefois regretté certaines mesures qui tendent à désigner un camp plus sympathique mais la fin rétablit une certaine neutralité. Outre le sujet de fond passionnant, le scénariste parvient à orchestrer son histoire avec un rythme effréné, un gros lot d’évènements importants arrive tout au long de l’oeuvre avec des révélations d’identité importantes, des combats épiques et violents, et évidemment des morts tragiques. J’aime aussi profondément ce récit car il utilise à bon escient un très grand nombre d’héros Marvel. Civil War est un page-turner incessant qui ne laisse pas insensible. Mais comme toute grandes œuvres, les dessins sont aussi fantastiques. Steve Mc Niven au crayon et Morry Hollowell à la couleur travaillent de pair pour livrer des planches sublimes au découpage très cinématographique (essentiellement composé de plans panoramiques et de splash pages) avec un fort impact visuel. Le réalisme est poussé à travers les couleurs qui apportent de l’épaisseur aux scènes. Bref, c’est magnifique : je suis fan ! L’édition Marvel Event est de loin ce qui se fait de mieux chez Panini. L’ouvrage est un joli hardcover au dos blanc très classe qui contient un gros travail éditorial. Le lecteur peut ainsi y trouver une présentation accessible de l’œuvre, des auteurs et des personnages importants. Notons aussi que cette édition contient (contrairement au 1er deluxe) la mini-série ainsi que l’épisode 25 de Captain América (2005) -qui reste la vraie fin du crossover à mes yeux- ainsi que quelques épisodes supplémentaires plus anecdotiques. Elle est donc bien au-dessus de l’édition deluxe et de loin. Ainsi Panini réédite Civil War dans une édition ultime permettant à tout lecteur de redécouvrir cette saga incroyable qui fera office de séisme dans les comics. Si vous n’avez pas encore l’œuvre dans vos bibliothèques, vous avez ici une belle occasion de combler ce manque. A ce prix (25€ pour 312 pages), c’est limite un crime !

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