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Critique de Bad Ass #4

par Blackiruah le dim. 16 oct. 2016 Staff

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Dead End est de retour et ça va c***r des bulles ! Après la tentative ratée d’assassinat de la F.J.A (ersatz de la Justice League), il va organiser sa revanche accompagné de ses joyeux acolytes super vilains contre les héros qui ne le sont plus vraiment depuis qu’ils ont pris le contrôle de la planète… Au programme, combats, morts et débilités à gogo ! J’en ai peu parlé mais « Bad Ass » est aussi un bel étendard pour les comics français. Scénarisé par Herik Hanna et dessiné par Bruno Bessadi, la série n’a de cesse de proposer un univers déjanté qui fait hommage aux récits de super-héros et évidemment des vilains. Précédemment, les auteurs abordaient astucieusement le thème des agences qui gèrent les surhommes dans ce genre de récits (le S.H.I.E.L.D. ou l’A.R.G.U.S. par exemple), ce quatrième et dernier volume attaque de front le thème des héros qui se rebellent pour prendre le pouvoir. Sujet aujourd’hui à la mode, « Bad ass » le traite de manière totalement décomplexée et c’est exactement ce qu’on attend de cette saga. Les auteurs s’en donnent à cœur joie : ça charcute dans tous les sens avec beaucoup d’actions et énormément de funs ! Et c’est d’ailleurs tout le charme de la série, tout est fait pour rendre le récit amusant et fluide mais avec un vrai respect de ses personnages et de leurs caractérisations si folles. Le ton est donné et chaque poncif est moqué sans tomber dans la bouffonnerie totale. C’est maitrisé et il est aisé de ressentir tout l’amour que les auteurs ont derrière cette œuvre. Reste que le vrai point négatif reste la fin précipitée de l’œuvre et certaines intrigues se concluent de manière trop simpliste. Mais la fin, quelque peu surprenante, reste ouverte permettant de, peut-être, offrir une suite dans le futur.* Indéniablement, la partie graphique est un vrai point positif. Bruno Bessadi semble s’amuser avec cet univers très riche. Les multiples références facilement reconnaissables sont un vrai régal pour le lecteur qui est invité à reconnaitre les inspirations des différents personnages et lieux. L’artiste parvient aussi à rendre ses personnages hyper expressifs grâce au ton cartoonesque facilitant le ton décalé de la série. Si « Bad Ass » est vraiment intéressant et donne ses lettres de noblesse aux comics français, c’est surtout grâce à la densité de cet univers. Il bénéficie d’une vraie richesse, construite volume après volume, faites d’éléments cohérents. D’autant plus que « Bad Ass » n’est pas qu’une vulgaire caricature, la saga propose des vraies originalités à travers des personnages attachants (malgré leur caractère de cochon) mais aussi un ton particulier où parfois l’humour noir bascule dans une certaine forme de tragédie très sérieuse. Une belle réussite à mes yeux qui fait honneu, indéniablement ! Fun et délurée, Bad Ass est cette série qui a su jouer avec les codes du genre en créant une saga originale de super vilains. Malgré une fin hâtive, j’ai été sans cesse surpris par la direction prise par le titre et les différentes scènes chocs qui bousculent cet univers dans tous les sens. Une saga sans temps mort dans laquelle j’ai retrouvé du « Invincible » et du « Deadpool » en conservant sa propre âme. En plus… c’est français ! Alors il ne faut pas hésiter… Lisez-le ! Attention toutefois, à ne pas mettre cette lecture entre les mains des plus jeunes car ça reste tout de même sacrément violent. *Delcourt annonce tout de même la parution d’un spin-off sur Dead end pour notre plus grand plaisir.

En bref

Dead End est de retour et ça va c***r des bulles ! Après la tentative ratée d’assassinat de la F.J.A (ersatz de la Justice League), il va organiser sa revanche accompagné de ses joyeux acolytes super vilains contre les héros qui ne le sont plus vraiment depuis qu’ils ont pris le contrôle de la planète… Au programme, combats, morts et débilités à gogo ! J’en ai peu parlé mais « Bad Ass » est aussi un bel étendard pour les comics français. Scénarisé par Herik Hanna et dessiné par Bruno Bessadi, la série n’a de cesse de proposer un univers déjanté qui fait hommage aux récits de super-héros et évidemment des vilains. Précédemment, les auteurs abordaient astucieusement le thème des agences qui gèrent les surhommes dans ce genre de récits (le S.H.I.E.L.D. ou l’A.R.G.U.S. par exemple), ce quatrième et dernier volume attaque de front le thème des héros qui se rebellent pour prendre le pouvoir. Sujet aujourd’hui à la mode, « Bad ass » le traite de manière totalement décomplexée et c’est exactement ce qu’on attend de cette saga. Les auteurs s’en donnent à cœur joie : ça charcute dans tous les sens avec beaucoup d’actions et énormément de funs ! Et c’est d’ailleurs tout le charme de la série, tout est fait pour rendre le récit amusant et fluide mais avec un vrai respect de ses personnages et de leurs caractérisations si folles. Le ton est donné et chaque poncif est moqué sans tomber dans la bouffonnerie totale. C’est maitrisé et il est aisé de ressentir tout l’amour que les auteurs ont derrière cette œuvre. Reste que le vrai point négatif reste la fin précipitée de l’œuvre et certaines intrigues se concluent de manière trop simpliste. Mais la fin, quelque peu surprenante, reste ouverte permettant de, peut-être, offrir une suite dans le futur.* Indéniablement, la partie graphique est un vrai point positif. Bruno Bessadi semble s’amuser avec cet univers très riche. Les multiples références facilement reconnaissables sont un vrai régal pour le lecteur qui est invité à reconnaitre les inspirations des différents personnages et lieux. L’artiste parvient aussi à rendre ses personnages hyper expressifs grâce au ton cartoonesque facilitant le ton décalé de la série. Si « Bad Ass » est vraiment intéressant et donne ses lettres de noblesse aux comics français, c’est surtout grâce à la densité de cet univers. Il bénéficie d’une vraie richesse, construite volume après volume, faites d’éléments cohérents. D’autant plus que « Bad Ass » n’est pas qu’une vulgaire caricature, la saga propose des vraies originalités à travers des personnages attachants (malgré leur caractère de cochon) mais aussi un ton particulier où parfois l’humour noir bascule dans une certaine forme de tragédie très sérieuse. Une belle réussite à mes yeux qui fait honneu, indéniablement ! Fun et délurée, Bad Ass est cette série qui a su jouer avec les codes du genre en créant une saga originale de super vilains. Malgré une fin hâtive, j’ai été sans cesse surpris par la direction prise par le titre et les différentes scènes chocs qui bousculent cet univers dans tous les sens. Une saga sans temps mort dans laquelle j’ai retrouvé du « Invincible » et du « Deadpool » en conservant sa propre âme. En plus… c’est français ! Alors il ne faut pas hésiter… Lisez-le ! Attention toutefois, à ne pas mettre cette lecture entre les mains des plus jeunes car ça reste tout de même sacrément violent. *Delcourt annonce tout de même la parution d’un spin-off sur Dead end pour notre plus grand plaisir.

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