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Critique de Sandman - Ouverture

par Blackiruah le lun. 23 janv. 2017 Staff

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Sandman revient pour une dernière (du moins a priori) aventure à travers le récit « ouverture » qui se révèle être la préquelle de la fameuse saga principale de Neil Gaiman. Pour rappel, le Sandman est l’avatar du rêve. Si je me fie au père Larousse, le rêve est « le fait de rêver, l'activité onirique ». Il faut admettre que si « Sandman » est exceptionnel, c’est bien grâce à son auteur, Neil Gaiman qui a saisi toute l’essence de l’onirisme sur son œuvre. Ici, le rêve soit affronter une menace dont il se sent obliger d’affronter suite à une « convocation » forcée de lui et une multitude de Sandman, tous étant la variante du même être. Nous découvrons ainsi, par la suite, une épopée, faite de poésie et d’une imagination folle, qui mènera notre héros au triste sort découvert dès le premier numéro de la saga principale. Malgré ces années d’interruption, j’ai été heureux de retrouver tous les éléments qui rendent ce titre si particulier, et qui impose une réelle réflexion tant dans la narration que dans la symbollique. C’est indéniablement riche et Neil Gaiman prouve qu’il n’a rien perdu de son talent. Mais le rêve signifie aussi le « fait de laisser aller librement son imagination, une idée chimérique ». Dans ce sens, Neil Gaiman a fait appel à JH Williams III pour illustrer la série et le moins que l’on puisse dire est que nous en prenons pleins les yeux ! L’artiste, qui nous avait régalés sur la série Batwoman, est encore plus monstrueux. Il fait peuvre d’imagination, que ça soit dans le découpage des pages, dans la représentation mais aussi dans la technique de dessin. Ainsi, le lecteur est transporté dans cette idée chimérique lorsque sur une même double-page vous avez des personnages dans un style crayonné, cubique, réaliste ou peint : c’est comme un feu d’artifice visuel. L’émerveillement est telle à chaque page tournée avec la surprise de trouver, parfois, des panoramas sur 4 pages : époustouflant. N’oublions pas de reconnaitre tout le talent du coloriste Dave Stewart qui a su sublimer tout le travail de JH Williams III. L’ouvrage est aussi truffé de bonus avec interviews en tout genre permettant d’en savoir plus sur le processus créatif de plusieurs artistes et édité de manière à se placer dans la continuité de l’édition de « Sandman » avec une couverture de Dave Mc Kean (même si d’autres sont bien plus jolies). En somme, c’est un superbe objet qui fera belle figure dans la bibliothèque et pour notre jus de cerveaux. « Sandman : Ouverture » est surement l’aboutissement de la série Sandman tant sur l’aspect visuel que dans le scénario bien que ça soit, paradoxalement, le récit qui ouvre la saga tant primée. C’est bourré d’idées, onirique à son paroxysme et un régal visuel sur chaque centimètre de page. Un must have, assurément ! Néanmoins, il est chaudement recommandé de connaitre l’œuvre principale avent de se lancer dans cette préquelle.

En bref

Sandman revient pour une dernière (du moins a priori) aventure à travers le récit « ouverture » qui se révèle être la préquelle de la fameuse saga principale de Neil Gaiman. Pour rappel, le Sandman est l’avatar du rêve. Si je me fie au père Larousse, le rêve est « le fait de rêver, l'activité onirique ». Il faut admettre que si « Sandman » est exceptionnel, c’est bien grâce à son auteur, Neil Gaiman qui a saisi toute l’essence de l’onirisme sur son œuvre. Ici, le rêve soit affronter une menace dont il se sent obliger d’affronter suite à une « convocation » forcée de lui et une multitude de Sandman, tous étant la variante du même être. Nous découvrons ainsi, par la suite, une épopée, faite de poésie et d’une imagination folle, qui mènera notre héros au triste sort découvert dès le premier numéro de la saga principale. Malgré ces années d’interruption, j’ai été heureux de retrouver tous les éléments qui rendent ce titre si particulier, et qui impose une réelle réflexion tant dans la narration que dans la symbollique. C’est indéniablement riche et Neil Gaiman prouve qu’il n’a rien perdu de son talent. Mais le rêve signifie aussi le « fait de laisser aller librement son imagination, une idée chimérique ». Dans ce sens, Neil Gaiman a fait appel à JH Williams III pour illustrer la série et le moins que l’on puisse dire est que nous en prenons pleins les yeux ! L’artiste, qui nous avait régalés sur la série Batwoman, est encore plus monstrueux. Il fait peuvre d’imagination, que ça soit dans le découpage des pages, dans la représentation mais aussi dans la technique de dessin. Ainsi, le lecteur est transporté dans cette idée chimérique lorsque sur une même double-page vous avez des personnages dans un style crayonné, cubique, réaliste ou peint : c’est comme un feu d’artifice visuel. L’émerveillement est telle à chaque page tournée avec la surprise de trouver, parfois, des panoramas sur 4 pages : époustouflant. N’oublions pas de reconnaitre tout le talent du coloriste Dave Stewart qui a su sublimer tout le travail de JH Williams III. L’ouvrage est aussi truffé de bonus avec interviews en tout genre permettant d’en savoir plus sur le processus créatif de plusieurs artistes et édité de manière à se placer dans la continuité de l’édition de « Sandman » avec une couverture de Dave Mc Kean (même si d’autres sont bien plus jolies). En somme, c’est un superbe objet qui fera belle figure dans la bibliothèque et pour notre jus de cerveaux. « Sandman : Ouverture » est surement l’aboutissement de la série Sandman tant sur l’aspect visuel que dans le scénario bien que ça soit, paradoxalement, le récit qui ouvre la saga tant primée. C’est bourré d’idées, onirique à son paroxysme et un régal visuel sur chaque centimètre de page. Un must have, assurément ! Néanmoins, il est chaudement recommandé de connaitre l’œuvre principale avent de se lancer dans cette préquelle.

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