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Critique de ElfQuest #1

par Blackiruah le ven. 3 févr. 2017 Staff

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Souhaitons la bienvenue à Snorgleux Comics, le nouvel éditeur venu tout droit du sud, qui tente l’aventure comics avec sa première série : « Elfquest ». Le choix est plutôt intéressant car ils amènent une nouvelle série héroïc Fantasy, genre que je trouve sous représenté dans les comics (je pense surtout à « Birthright » dans les œuvres publiées en France –hors univers de Thor-). Nouvelle ? Pas vraiment, puisque « ElfQuest », qui a commencé en 1978 aux Etats-Unis, fut publié à partir de 1984 et arrêté en 1999 (succinctement édité par Goupil éditeur et Vents d’Ouest). Depuis, l’univers a toujours continué aux Etats Unis jusqu’aujourd’hui où la série vient tout juste d’initier son dernier arc. Du coup, on comprend très vite que Snorgleux arrive avec une longue saga ambitieuse, ce qui est un point rassurant pour ma part, mais voyons ce qui se cache derrière « ElfQuest ». Cette dernière nous propose de découvrir un univers où les elfes ont débarqué dans notre dimension et doivent donc essayer de vivre avec les humains. Mais la cohabitation n’est pas vraiment idyllique et vont ainsi vivre dans la haine et le combat. La série nous narre les frasques de Cutter et de sa tribu d’elfes des Wolfriders, qui vont voir leur habitat détruit par les humains et vont devoir migrer vers d’autres contrées : événement qui leur réservera bien des surprises sur bien des aspects. J’ai eu légèrement peur que « Elfquest » soit une œuvre principalement destinée pour les enfants avec une narration dense, mais j’ai très vite été rassuré. Le couple Wendy et Richard Pini sont parvenus à livrer ici une œuvre intemporelle qui, d’une part, instaure un rythme de lecture très fluide et, d’autre part, abordent de nombreux sujets sociétaux. L’exode de Cutter va amener lui et sa troupe à découvrir de nouvelles contrées à ce peuple habitué à la forêt. Ils vont finir par découvrir d’autres elfes aux coutumes complètement différentes. Ainsi, les auteurs vont aborder les principes de l’intégration mais aussi la peur de l’inconnu, le lien d’une communauté resserrée, etc. Les sujets sont amenés de manière fine et sont parfaitement intégrés à cette aventure. Car ça reste bien évidemment une belle saga avec de l’action, un léger souffle épique à travers la découverte d’un univers qui cache une belle richesse (tant dans les paysages que dans les peuples d’ailleurs). Cutter va aussi voir son univers évolué et va ressentir des sentiments vers une belle inconnue qui le mettra à l’épreuve montrant toutes les qualités du héros. Les personnages sont d’ailleurs très attachants bien aidés par des profils divers tout en partageant une confiance mutuelle sans faille. Il faut dire que j’ai aussi été bluffé par la qualité visuelle du titre. Illustré par Wendy Pini, « ElfQuest » est vraiment agréable à regarder. Les paysages sont vraiment magnifiques et le style s’adapte par rapport au peuple dessiné. Les elfes sont réalisés avec un trait fin et précis renforçant la noblesse de ce peuple alors que les trolls sont faits de traits gras pour relever leurs côtés grotesques. Une attention particulière a été apportée sur la colorisation, qui semble récente, permettant d’apporter une texture plus réaliste aux illustrations. De même, Wendy Pini utilise de grands yeux pour ses elfes à la limite du manga réputés pour leurs expressions : ça fonctionne à merveille. J’ai vraiment été surpris tout le long : en tant qu’amateur d’univers elfique, j’ai été comblé. Je ne reviendrai pas sur la qualité de l’édition vu que j’en ai fait un article*, mais notons que l’album s’ouvre sur un édito qui nous livre un témoignage et la promesse d’un beau voyage dans le genre heroic fantasy plutôt bienvenue réalisé par l’éditeur. Résultat ? Le pari est, pour l’instant, réussi. « Elfquest » se révèle être une belle surprise (au point de me demander pourquoi ce titre est passé sous le radar pendant autant de temps). J’ai été transporté dans un voyage et un univers qui a su attiser ma curiosité et répondre à cette promesse d’une œuvre heroic fantasy de qualité. Et mine de rien, cette série aborde le sujet de la diaspora, rien que ça, ça mérite le coup d’œil ! _____________________________________________ *Lien article : http://www.comics-sanctuary.com/news/26260/place-a-snorgleux-comics.html

En bref

Souhaitons la bienvenue à Snorgleux Comics, le nouvel éditeur venu tout droit du sud, qui tente l’aventure comics avec sa première série : « Elfquest ». Le choix est plutôt intéressant car ils amènent une nouvelle série héroïc Fantasy, genre que je trouve sous représenté dans les comics (je pense surtout à « Birthright » dans les œuvres publiées en France –hors univers de Thor-). Nouvelle ? Pas vraiment, puisque « ElfQuest », qui a commencé en 1978 aux Etats-Unis, fut publié à partir de 1984 et arrêté en 1999 (succinctement édité par Goupil éditeur et Vents d’Ouest). Depuis, l’univers a toujours continué aux Etats Unis jusqu’aujourd’hui où la série vient tout juste d’initier son dernier arc. Du coup, on comprend très vite que Snorgleux arrive avec une longue saga ambitieuse, ce qui est un point rassurant pour ma part, mais voyons ce qui se cache derrière « ElfQuest ». Cette dernière nous propose de découvrir un univers où les elfes ont débarqué dans notre dimension et doivent donc essayer de vivre avec les humains. Mais la cohabitation n’est pas vraiment idyllique et vont ainsi vivre dans la haine et le combat. La série nous narre les frasques de Cutter et de sa tribu d’elfes des Wolfriders, qui vont voir leur habitat détruit par les humains et vont devoir migrer vers d’autres contrées : événement qui leur réservera bien des surprises sur bien des aspects. J’ai eu légèrement peur que « Elfquest » soit une œuvre principalement destinée pour les enfants avec une narration dense, mais j’ai très vite été rassuré. Le couple Wendy et Richard Pini sont parvenus à livrer ici une œuvre intemporelle qui, d’une part, instaure un rythme de lecture très fluide et, d’autre part, abordent de nombreux sujets sociétaux. L’exode de Cutter va amener lui et sa troupe à découvrir de nouvelles contrées à ce peuple habitué à la forêt. Ils vont finir par découvrir d’autres elfes aux coutumes complètement différentes. Ainsi, les auteurs vont aborder les principes de l’intégration mais aussi la peur de l’inconnu, le lien d’une communauté resserrée, etc. Les sujets sont amenés de manière fine et sont parfaitement intégrés à cette aventure. Car ça reste bien évidemment une belle saga avec de l’action, un léger souffle épique à travers la découverte d’un univers qui cache une belle richesse (tant dans les paysages que dans les peuples d’ailleurs). Cutter va aussi voir son univers évolué et va ressentir des sentiments vers une belle inconnue qui le mettra à l’épreuve montrant toutes les qualités du héros. Les personnages sont d’ailleurs très attachants bien aidés par des profils divers tout en partageant une confiance mutuelle sans faille. Il faut dire que j’ai aussi été bluffé par la qualité visuelle du titre. Illustré par Wendy Pini, « ElfQuest » est vraiment agréable à regarder. Les paysages sont vraiment magnifiques et le style s’adapte par rapport au peuple dessiné. Les elfes sont réalisés avec un trait fin et précis renforçant la noblesse de ce peuple alors que les trolls sont faits de traits gras pour relever leurs côtés grotesques. Une attention particulière a été apportée sur la colorisation, qui semble récente, permettant d’apporter une texture plus réaliste aux illustrations. De même, Wendy Pini utilise de grands yeux pour ses elfes à la limite du manga réputés pour leurs expressions : ça fonctionne à merveille. J’ai vraiment été surpris tout le long : en tant qu’amateur d’univers elfique, j’ai été comblé. Je ne reviendrai pas sur la qualité de l’édition vu que j’en ai fait un article*, mais notons que l’album s’ouvre sur un édito qui nous livre un témoignage et la promesse d’un beau voyage dans le genre heroic fantasy plutôt bienvenue réalisé par l’éditeur. Résultat ? Le pari est, pour l’instant, réussi. « Elfquest » se révèle être une belle surprise (au point de me demander pourquoi ce titre est passé sous le radar pendant autant de temps). J’ai été transporté dans un voyage et un univers qui a su attiser ma curiosité et répondre à cette promesse d’une œuvre heroic fantasy de qualité. Et mine de rien, cette série aborde le sujet de la diaspora, rien que ça, ça mérite le coup d’œil ! _____________________________________________ *Lien article : http://www.comics-sanctuary.com/news/26260/place-a-snorgleux-comics.html

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