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Critique de Jessica Jones - The Pulse

par Meudah le mar. 4 avril 2017 Staff

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Voici la suite de l’excellente série « Alias » de Brian Michael Bendis et Michael Gaydos dans laquelle nous faisions connaissance avec Jessica Jones alors nouveau personnage dans l’univers Marvel. Ce comic-book compile trois mini-séries et un annual qui s’intègrent dans la continuité Marvel de l’ère Brian Michael Bendis. A noter que nous avons un dessinateur différent pour chacune des histoires. La première histoire nous raconte les débuts de Jessica Jones en tant que journaliste au Daily Bugle. Suite à la fin d’”Alias” elle décide de fermer son cabinet de détective privé et de se consacrer à un métier moins exigeant physiquement. On découvre, dans ce récit, une Jessica plus heureuse qui a tourné une page de sa vie. Elle aspire à une vie simple en compagnie de Luke Cage, futur père de l’enfant qu’elle porte. Malheureusement pour nos héros, le bonheur n’est jamais qu’un moment de repos entre deux problèmes. Pour sa première affaire en tant que journaliste, elle va devoir enquêter sur le meurtre d’une collègue. Elle sera accompagnée du célèbre Ben Urich, reporter et ami de Daredevil. Cette enquête la mènera sur les traces du bouffon vert qui partagera la vedette comme à son habitude avec Spider-Man. Cette histoire retentira jusqu’à l’event de Dark Reign cinq ans plus tard. Les dessins de Mark Bagley sont assez inégaux. Il est capable de passer du très bon au passable d’une case sur l’autre. La couleur, quant à elle, est vraiment belle avec une large palette. La deuxième histoire est un tie-in de la mini-série “Secret War” du même auteur. Nos deux amoureux vont subir un attentat à leur domicile et être séparés l’un de l’autre. Désespérée, Jessica va se mettre à la recherche de Luke en essayant de se faire aider par son nouvel employeur. C’est l’histoire la plus sombre des trois. Les supers héros n’ont jamais de répit et cette pauvre Jessica va en voir de toutes les couleurs. Elle, qui n’aspire qu’à être en paix, se retrouve être le centre d’attention de beaucoup de monde. Le dessinateur Brent Eric Anderson essaye de copier le style de Gaydos sans toutefois l’égaler. Mais cela a l’avantage de s’approcher de cette ambiance si particulière que nous avions découvert dans Alias. Dan la troisième mini-série, nous retrouvons le duo Bendis / Gaydos pour notre plus grand plaisir. Cet épisode est beaucoup plus intime et nous relate l’accouchement de Jessica entourée de ses amis super-héros. Cette histoire est vraiment celle qui est la plus proche de l’esprit original d'Alias pour moi. On retrouve la gouaille de Jessica qui nous avait tant marqué. Côté dessin, ça fait du bien de retrouver le dessin de Gaydos qui nous replonge dans cette atmosphère texturée si particulière : un dessin imprégné d’odeurs et de vie qui ne laisse personne indifférent. L’annual tranche avec le reste et nous propose une petite brève légère dessinée par notre frenchie Olivier Coipel. On participe au mariage du célèbre couple mixte sous le regard du père Stan Lee. Quand à l’issue #10 de The Pulse, elle s’inscrit dans la réalité M du crossover “House of M”. Si vous n’avez pas lu cet event alors vous serez perdus et je ne peux que vous conseiller de le lire. Ce tie-in se concentre sur oeil de faucon qui, dans cette réalité, est censé être mort. Il joue un rôle important dans cet event et se livre à coeur ouvert à la journaliste Katherine Farell. A noter qu’on ne voit pas Jessica dans cette histoire. Bendis nous pose les bases de la nouvelle vie de Jessica tout en tissant la toile de son épopée chez Marvel. Là où Alias pouvait se suffire à lui même, The Pulse est moins facile d’accès car vous renverra pour une partie du livre à la mini-série Secret War (2004-2005) et à l’event House of M (2005) du même auteur. Globalement le comic-book est bon, mon histoire préférée est « Peur » car c’est l’histoire qui est le plus fidèle à la série “Alias” dans le fond et la forme. Les autres récits sont d’un niveau correct sans être marquants. C’est plus compliqué de faire rentrer le personnage dans une cosmologie que de partir de zéro comme ça avait été le cas pour Alias. Pour ce qui est de l’édition, rien à redire. La gamme Marvel Select de Panini est toujours aussi efficace pour un prix raisonnable. Une page d’introduction et une brève description des auteurs s’ajoutent à cela, ce qui est toujours appréciable pour s’immerger dans l’univers Marvel.

En bref

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