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Critique de Alex Ada #2

par Marko le jeu. 2 nov. 2017 Staff

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Après son changement de statut, l’éveil d’Ada à la conscience ne se fait pas sans heurts, dans un monde où les androïdes émancipés sont jugés illégaux, obligeant ainsi leurs propriétaires à faire profil bas. Dès lors, Ada va entamer son chemin tumultueux vers l’apprentissage pas à pas des sentiments, des sensations et de tout ce qui a trait à ces spécificités humaines qui lui était autrefois inaccessibles. Jonathan Luna et Sarah Vaughn ne cherchent pas à en faire des caisses au niveau des sentiments et des renversements de situation, ils privilégient l’économie visuelle et la retenue émotionnelle pour mieux doser les touches dramatiques aux moments opportuns. Comme dans le tome précédent, le cadre choisi fait la part belle à l’intime dans les nombreuses scènes d’intérieurs et aux questionnements sur les différents modes de vie avec les êtres artificiels jusque dans les implications éthiques et morales. Le style graphique complètement froid et lisse, baignant dans une univers aseptisé où les objets inanimés ne sont pas plus détaillés que le grain de peau, participe à l’homogénéité visuelle de l’ensemble, et donc d’une certaine façon à servir le propos, puisque cela rapproche les humains et les androïdes, de plus en plus semblables sur les plans physiques et émotionnels (en tout cas pour Ada). Alors que les liens entre les deux personnages centraux se renforcent, et que la conclusion de la série se rapproche, l’étau semble se resserrer pour les deux tourtereaux et il ne reste alors plus qu’à laisser leur destin incertain dans les mains de leur équipe créative. Mais pour cela, il faudra attendre le prochain tome.

En bref

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