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Critique de Cinq branches de coton noir

par vedge le mer. 7 févr. 2018 Staff

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Philadelphie, 1776. Georges Washington à la tête d’indépendantistes mène la révolte contre les anglais. Leur signe de ralliement, politique et de combat, est le premier drapeau des Etats-Unis, avec ses étoiles à cinq branches. Les étoiles sont blanches, comme ces révolutionnaires. Les noirs ne sont qu’esclaves et serviteurs. On fait ensuite un bond dans le temps jusqu’en 1944. Des soldats américains noirs, toujours déconsidérés n’ont pas le droit de participer au combat, mais gère le leurre gonflable du débarquement de Douvres. Pourtant, la découverte d’un journal pourrait tout changer et faire d’une nation raciste, dont l’issue d’une guerre fratricide, entre esclavagistes et anti, n’a pu rapidement faire évoluer les mœurs, la première nation créée dès l’érection d’un drapeau, comme une nation égalitaire. L’espérance est là, dans le symbole et dans chaque page d’une possible réconciliation pacifiste. Cette uchronie a un je ne sais quoi de réconfortant malgré sa fin. On peut constater à chaque page l’énorme travail de cadrage, de dessin et d’encrage de Cuzor, malgré l’ampleur de la tâche du fait du nombre de pages, et la vitesse d’exécution. Bravo l’artiste.

En bref

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