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Critique de Superman Hors-Série #8

par Le Doc le dim. 25 févr. 2018 Staff

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À la fin de son combat contre les Forge-Temps, Superman est projeté dans le flux temporel et aperçoit sa planète natale Krypton avant de perdre connaissance (voir les dernières pages de "Superman #200" dans "Superman Hors Série #7"). Les dernières cases nous montraient ses parents, Jor-El et Lara, ne pouvant se résoudre à envoyer le petit Kal-El sur Terre, ce qui annule les précédentes versions des origines de l'Homme d'Acier. Au début de la saga "Godfall", on retrouve donc Kal-El sur une Krypton qui n'a jamais explosé, vivant une belle vie de famille avec sa femme Lyla et son fils Kon-Lar. Mais tout n'est pas si rose : des tensions raciales secouent Krypton et des phénomènes étranges commencent à apparaître. Kal-El se doute que quelque chose ne va pas, que sa vie n'est pas complète et lorsqu'il commence à manifester d'étranges capacités, les événements s'accélèrent et dégénèrent très vite... "La Chute d'un Dieu" ("Godfall" en V.O.) est un crossover en 6 parties qui s'est étendu sur les 3 séries Superman pendant 2 mois ("Action Comics" #812 et 813, "Adventures of Superman" #625 et 626, "Superman" #202 et 203) en attendant la reprise de chaque titre par de nouvelles équipes créatives. DC a confié cette mini-saga au studio Aspen MLT, fondé quelques mois plus tôt par Michael Turner (qui nous a quittés en 2008 à l'âge de 37 ans des suites d'un cancer). Michael Turner a co-écrit le scénario avec Joe Kelly (qui signait là sa dernière histoire pour Superman après presque 5 ans de bons et loyaux services) et s'est occupé des designs des costumes et des décors. Les dessins sont l'oeuvre d'un de ses poulains, le jeune Talent Caldwell qui s'était illustré précédemment sur une mini-série "Fathom". Ce qui donne un drôle de mélange : une sorte de version moderne des "Histoires Imaginaires" d'antan (celle qui imaginaient la vie qu'aurait eu Kal-El sur Krypton) avec la patte visuelle propre aux séries Aspen. Les protagonistes masculins sont des grands musclés aux mâchoires carrées, les filles sont sexy (et la femme de Kal-El s'appelle Lyla, comme chez Jerry Siegel et Alan Moore), l'action est énergique, mais le tout manque de personnalité (les dessinateurs d'Aspen sont tous interchangeables pour moi). Le rythme est tout de même plutôt efficace (chaque chapitre fait 16 pages) et les auteurs ont eu la bonne idée de ne pas faire traîner le mystère très longtemps (les premières explications arrivent à la fin de la seconde partie). Le sommaire est complété par des histoires de compléments qui servent de prologue aux arcs narratifs de Chuck Austen, Greg Rucka et Brian Azzarello (je reviens là-dessus dans ma chronique du "Superman Hors Série #9").

En bref

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