Neuvième livraison de "Star Wars : Legacy", dont les histoires se déroulent environ 130 ans après les événements du long métrage "Star Wars Episode VI : Le Retour du Jedi", "Le Destin de Cade" compile les quatre derniers épisodes de la série Dark Horse lancée par John Ostrander et Jan Duursema en 2006. Les derniers épisodes alors que le numéro 50 se termine sur une intrigante fin ouverte ? Comme John Jackson Miller sur "Chevaliers de l'Ancienne République", Ostrander et Duursema ont eu l'opportunité de terminer l'histoire de Cade Skywalker et de ses compagnons dans une mini-série en 6 épisodes...et autre point commun avec KOTOR, cette mini-série s'intitule "War". Mais ceci est une histoire réservée pour le dixième et dernier tome... L'épisode 47 traite des conséquences des actions des Sith sur Dac, la planète des Mon Calamari. L'horreur de la "solution finale" de Vul Isen pousse à de nouvelles alliances face aux exactions des Sith. Régulièrement, les auteurs de la série donnent la vedette à l'amiral Gar Stazi, très intéressant personnage secondaire, et ce chapitre est l'occasion d'une nouvelle démonstration des brillantes tactiques du militaire. C'est tendu et explosif avec tout de même un petit côté amer dans les dernières pages. La dernière case nous montre également la réaction savoureuse (enfin, pas de son point de vue) de Dark Wyyrlock lorsqu'il apprend la disparition du corps de Dark Krayt. Les trois derniers épisodes de "Star Wars : Legacy" sont construites sur un rythme qui a souvent très bien fonctionné, à l'écran comme sur papier : le montage d'actions alternées. On passe ainsi de la quête de Cade Skywalker et de ses coéquiquipiers pour retrouver Vul Isen et mettre la main sur un remède aux toxines que le chercheur a expérimentées sur Dac au retour de Dark Krayt qui prépare sa revanche dans l'ombre en passant par les efforts des Chevaliers Impériaux pour délivrer la Princesse Marisiah torturée par les Sith. Il se passe donc beaucoup de choses dans ces chapitres menés sur un rythme haletant...on passe d'une intrigue à l'autre avec fluidité, John Ostrander insuffle à son récit une belle intensité et Jan Duurseman livre comme souvent une très bonne prestation aux dessins. Bref, l'ensemble tient ses promesses, jusqu'à un final plein d'incertitudes. Suite et fin prochainement !