Le dessin fait penser aux caricaturistes du début du siècle tel Hansi.
Faussement simple et jovial, il est à lui seul une critique douce-amère des faux semblants qui parcellent le livre.
En première lecture, on assiste aux émois d’une jeune fille de quinze ans, intelligente et effrontée, amoureuse d’une adulte maîtresse d’école.
Sur cette trame, se déroule une chronique sociale de la vie dans un petit village, avec ses fausses chastetés et la peur du qu’en dira-t-on.
Le dessin amène la tendresse nécessaire à l’illustration du journal intime d’une jeune fille fort éveillée.
L’auteure de la BD a su mettre en valeur le texte de Colette en proposant un style BD qui se rapproche, sans plagiat mais avec une réinterprétation personnelle, les livres illustrés contemporains à la sortie du roman.
Souhaitons que sur sa lancée, l’auteure décide d’illustrer la suite, Claudine à Paris.
En bref
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