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Critique de Renato Jones - Les Un% #1

par Blackiruah le sam. 21 avril 2018 Staff

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La BD est un média incroyable qui peut s’exprimer via plusieurs moyens. Elles peuvent être pourvues d’un scénario incroyable, d’autres brillent par des dessins sublimes et certaines excellent dans la mise en scène et les découpages de page assez hallucinantes. Et ça tombe bien car Kaare Andrews est un maître dans ce domaine. “Renato Jones, les 1%” est le petit bébé de l’artiste. Nous y découvrons donc Renato Jones un riche héritier qui a une dent contre les plus nantis de la haute société. Ainsi, il va s’atteler à détruire ces derniers avec violence et … style qui va forcément attirer l’attention et finira par rendre sa tâche ardue… En somme, l’histoire n’est pas folle, mais elle reste un véritable exutoire pour Kaare Andrews qui va se faire un plaisir de critiquer des figures connues telles que Steve Jobs ou évidemment Donald Trump qui vont prendre leur tarif à travers cette lutte qui semble difficile à atteindre. C’est un concentré de rage, de critique et d’action qui servent avant tout à l’auteur de livrer des planches qui sortent de l’ordinaire. Car c’est là où l’oeuvre interpelle grâce au génie de la mise en scène de l’artiste. Pourtant, dans l’absolu, Kaare Andrew a un style très particulier avec côté rugueux et un manque de constance dans la qualité du dessin qui peut s’avérer problématique. Mais le découpage est saisissant tout comme la colorisation. Ils insufflent une âme, une certaine violence même, ainsi qu’un dynamisme fou par moment, faisant de “Renato Jones” un véritable page turner qui se dévore à un rythme effréné. Ce tempo trouvera écho dans la lutte du héros qui bénéficie ainsi d’une ambiance particulière rendant le récit très agréable à lire. D’ailleurs, l’auteur agrémente aussi l’oeuvre de fausses pubs qui donnent le ton et amplifie sa critique acerbe sur cette classe si particulière. Akileos nous gâte aussi avec les bonus dans lesquels nous pouvons découvrir, un grand nombre de notes et croquis de recherche de l’auteur expliquant sa démarche pour parvenir à un tel résultat. “Renato Jones” fait partie de ces albums qui démontrent toute la puissance de la bande dessinée qui montre un récit qui prend vie devant vous à travers une science de mise en page aux petits oignons. Pour moi Kaare Andrew fait partie de ces auteurs comme Kazuhiro Fujita qui ne sont pas des esthètes de l’illustration mais parviennent à donner vie à travers des découpages et une science de la BD qui vous fait vite oublier que vous lisez un livre. Du génie, je vous dis ! Même si le récit reste assez simpliste, j’attends de pied ferme cette seconde saison annoncée en fin de volume !

En bref

La BD est un média incroyable qui peut s’exprimer via plusieurs moyens. Elles peuvent être pourvues d’un scénario incroyable, d’autres brillent par des dessins sublimes et certaines excellent dans la mise en scène et les découpages de page assez hallucinantes. Et ça tombe bien car Kaare Andrews est un maître dans ce domaine. “Renato Jones, les 1%” est le petit bébé de l’artiste. Nous y découvrons donc Renato Jones un riche héritier qui a une dent contre les plus nantis de la haute société. Ainsi, il va s’atteler à détruire ces derniers avec violence et … style qui va forcément attirer l’attention et finira par rendre sa tâche ardue… En somme, l’histoire n’est pas folle, mais elle reste un véritable exutoire pour Kaare Andrews qui va se faire un plaisir de critiquer des figures connues telles que Steve Jobs ou évidemment Donald Trump qui vont prendre leur tarif à travers cette lutte qui semble difficile à atteindre. C’est un concentré de rage, de critique et d’action qui servent avant tout à l’auteur de livrer des planches qui sortent de l’ordinaire. Car c’est là où l’oeuvre interpelle grâce au génie de la mise en scène de l’artiste. Pourtant, dans l’absolu, Kaare Andrew a un style très particulier avec côté rugueux et un manque de constance dans la qualité du dessin qui peut s’avérer problématique. Mais le découpage est saisissant tout comme la colorisation. Ils insufflent une âme, une certaine violence même, ainsi qu’un dynamisme fou par moment, faisant de “Renato Jones” un véritable page turner qui se dévore à un rythme effréné. Ce tempo trouvera écho dans la lutte du héros qui bénéficie ainsi d’une ambiance particulière rendant le récit très agréable à lire. D’ailleurs, l’auteur agrémente aussi l’oeuvre de fausses pubs qui donnent le ton et amplifie sa critique acerbe sur cette classe si particulière. Akileos nous gâte aussi avec les bonus dans lesquels nous pouvons découvrir, un grand nombre de notes et croquis de recherche de l’auteur expliquant sa démarche pour parvenir à un tel résultat. “Renato Jones” fait partie de ces albums qui démontrent toute la puissance de la bande dessinée qui montre un récit qui prend vie devant vous à travers une science de mise en page aux petits oignons. Pour moi Kaare Andrew fait partie de ces auteurs comme Kazuhiro Fujita qui ne sont pas des esthètes de l’illustration mais parviennent à donner vie à travers des découpages et une science de la BD qui vous fait vite oublier que vous lisez un livre. Du génie, je vous dis ! Même si le récit reste assez simpliste, j’attends de pied ferme cette seconde saison annoncée en fin de volume !

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