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Critique de The Authority #2

par Auray le dim. 13 mai 2018 Staff

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La deuxième et dernière intégrale d'Authority vient de sortir aux Éditions Urban Comics. Warren Ellis et Bryan Hitch reposent le crayon et le tendent aux non moins talentueux Écossais Mark Millar et Frank Quitely. Les observateurs reconnaîtront le duo formé du récent Jupiter's Legacy, l'occasion d'observer les différences avec ce livre apparut dans les années 2000. On se retrouve rapidement en terre connue, car on reconnaît vraiment entre mille le dessin de Frank Quitely avec ses rides sur des gueules cassés, il a un trait personnel, et comme tout, on l'apprécie ou pas, mais on ne peut pas nier ce fait et ça reste une qualité. À la suite de notre lecture, il en est de même pour Mark Millar, avec ses problématiques politiques pas trop fouillées car toujours en arrière-plan, il s'aide de dialogues qui cassent la baraque où on ne tourne pas autour du pot pour dire ce que l'on pense. À l'époque Wildstorm, ce fut moderne et novateur, il est vrai qu'en 2018, cela paraîtra certainement plus fade, d'où bien avoir cette idée dans l'esprit lors de cette lecture pour apprécier le récit dans sa globalité. Sinon pour l'histoire, c'est simple, Jenny Sparks n'est plus, et j'étais ravi de son remplacement malgré tout par Jack Hawksmoor, mon coup de cœur du tome précédent. Il ne manque pas de charisme, et on a l'avantage de se recentrer sur les autres membres de l'équipe. On reste dans la première moitié, fidèle aux scènes d'action spectaculaires engendrées par leurs prédécesseurs. Je ne me suis pas ennuyé à la recherche de la réincarnation de Jenny, ou encore, sur les histoires entre les générations de docteurs. Mais voilà, accumulant les retards, le tandem fut remplacé par Tom Peyer (Hourman) et Dustin Nguyen (Descender). Ce n'est pas horrible, les quatre chapitres souffrent juste un peu de la comparaison, la transition est, en plus, assez brutale. L'équipe remplaçante d'Authority aurait pu donner de meilleures situations grâce à leur fabuleux potentiel. Pourtant, ce n'est pas si grave, on se rattrapera alors, sur les deux derniers chapitres qui sont en fait les premiers disposés cette fois-ci en noir et blanc et composés des dessins de Frank. On trouvera également bien à part, à la moitié du livre, un chapitre inédit en France, avec deux anciens membres de l'équipe servant d'introduction pour le titre Monarchy. On tient peut-être ici l'idée d'une future publication ? En conclusion, je le conseille aux amateurs de dialogues francs par des marginaux de la société, ou à la recherche de bonheur graphique de scènes dignes des plus grands blockbusters hollywoodiens, ou tout simplement, pour lire les premiers pas de Mark Millar et Frank Quitely au sein du label Wildstorm appartenant à DC Comics.

En bref

En conclusion, je le conseille aux amateurs de dialogues francs par des marginaux de la société, ou à la recherche de bonheur graphique de scènes dignes des plus grands blockbusters hollywoodiens, ou tout simplement, pour lire les premiers pas de Mark Millar et Frank Quitely au sein du label Wildstorm appartenant à DC Comics.

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