Rien ne va plus dans le gang des 40 voleuses. Les 40 voleurs veulent reprendre leur territoire et ceci par tous les moyens. La lutte sera sans merci mais non sans morts, de chaque côté. Ne vous laissez pas prendre aux visages enfantins, angéliques ou abattus. Il y a dans ces femmes de tous âges, la volonté inébranlable de liberté et d’autonomie, quel que soit le prix à payer. Le dessin mêle la délicatesse du trait à la noirceur du roman noir, dans un Londres des années 30 dont l’ambiance paraît criante de vérité. Pas de compromis ni au scénario, ni au dessins. Le récit est parfaitement construit déploie sa galerie de personnages dans une mécanique à l’exactitude suisse. C’est une vrai réussite originale sur le fond et la forme et on en demande encore.