J’ai vibré, bien sûr, en 1998, au diapason d’un pays qui a su trouver dans le sport une identité français multicolore, sans limite d’origine ou de couleur. C’est la magie de ce sport, décrié à juste titre pour les espoirs inconsidérés et les déchainements de passion ; Adulé à juste titre car tout y est possible, ce que montre ce livre. Quand pour les jeux olympiques l’important est de participer, pour la Coupe du Monde de football, il est primordial de gagner. Nos chevaliers Bayard d’aujourd’hui, sans peur parfois avec reproches, s’affrontent sur des champs de batailles engazonnés, limités par des lignes blanches, comme une alternative indispensables aux conflits. De 1930 à 2014 cet ouvrage, mêlant articles érudits, photos d’époques et BD didactique nous fait entrer dans l’histoire de la coupe du monde et parfois de la géopolitique vue par ce prisme. Des premiers amateurs empêchés de participer par leurs employeurs, au récents professionnels riches à million, moins motivés, c’est aussi l’évolution d’un sport et de la société que cet ouvrage dépeint. En parallèle de cette encyclopédie, finalement aussi sociétale que sportive, les auteurs nous proposent les faits marquants contemporains aux différentes coupes du monde : Gandhi ou Mermoz comparé au premier but français en coupe du monde de Lucien Laurent, Mathias Sindelar, footballeur exceptionnel et juif autrichien, refusant de jouer dans une équipe nazi, les auteurs replacent ces compétitions dans le contexte où elles se jouent. Le football et la coupe du monde ont marqué notre histoire et chaque page de cet ouvrage nous le rappelle. Pour les jeunes et les moins jeunes il y a plein d’histoires inconnues à découvrir. Cet ouvrage est donc pour tous une excellente préparation à la coupe du monde à venir, avec pour chacun des niveaux de lecture différents. Un peu notre séjour de préparation à Clairefontaine pour bien profiter de la prochaine Coupe du Monde qui verra s’écrire d’autres histoires incroyables.