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Critique de Toi, ma belle étoile #2

par P'tit Citron le mar. 5 juin 2018 Staff

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Alors que le premier volume de Toi, ma belle étoile prenait son temps pour installer les bases du récit, celui-ci développe bien plus les deux héros et leur histoire, sans pour autant délaisser les personnages secondaires. Bien sûr, quelques nouvelles problématiques s'invitent dans l'histoire ; l'arrivée d'un nouveau prétendant à la main de Sera, ou la carrière d'idole de celle-ci, révélée à la fin du premier tome...

Nous retrouvons donc notre club d'astronomie et ses membres tous plus extravagants -dingues- les uns que les autres, qui préparent Tanabata, la fête des étoiles se déroulant début juillet ! Sera se joindra -malgré son premier refus, par un heureux hasard probablement indépendant de la volonté des membres du club- au groupe pour l'occasion. C'est là que la jeune fille et Shino vont enfin se rapprocher l'un de l'autre et nouer des liens forts. L'évènement aura alors réconforté Sera dans ses peurs et ses doutes, permettant ainsi son retour à l'école... Malheureusement, son travail d'idole lui prendra trop de temps et la fatiguera beaucoup, empiétant encore sur sa scolarité et ses liens amicaux...

Ça commence très bien. Durant les premiers chapitres du tome, les personnages secondaires que j'apprécie particulièrement sont bien présents, et la relation entre Shino et Sera qui n'était pas beaucoup développé auparavant, est mise en valeur ici. C'est un peu plus tard que ça se gâte, notamment avec l'arrivée de Kazuho, nouveau personnage de premier plan, mannequin connaissant Sera depuis l'enfance et prétendant à l'amour de celle-ci. C'est le genre de personnage bien fait, mais très agaçant pour le lecteur. C'est un élément perturbateur dans le récit, existant pour le malheur -à bon entendeur, on reste dans un shôjo- du héros, pour créer une profondeur à l'histoire. Son air condescendant et hypocrite contribue à cela, et aide à remplir ce rôle. Toutefois, ou plutôt dû à ces raisons, il ne peut que nous énerver -ce qui en soi prouve l'efficacité du personnage-.

La carrière d'idole de Sera est aussi beaucoup mise en avant dans ce volume. Presque trop à vrai dire. Entre sa peur d'être reconnue par ses camarades, ou que ceux déjà au courant l'apprécient pour Stella -son nom de scène-, et non pour Sera ; la fatigue due à son emploi du temps très chargée ; ou encore l'impossibilité de se rendre à l'école à cause de ses tournages ; c'est repris à toutes les sauces pour entraver la relation entre elle et Shino. Cela devient finalement une facilité scénaristique pour justifier les difficultés rencontrées par le couple en devenir. Ça fonctionne, mais c'est assez redondant à la longue...

J'attends donc encore des améliorations dans les prochains volumes ; un peu d'originalité par exemple ne ferait pas de mal dans cette histoire très classique. Mais au-delà de ça, ce tome reste bon. On ne s'ennuie pas, les chapitres sont rythmés, le récit reste intéressant à suivre, l'humour est efficace... Les dessins sont, comme au premier volume, charmants bien que techniquement imparfaits. Le style de l'auteure est bien mis en valeur. En bref, rien de très surprenant dans ce volume, mais la lecture est toujours sympathique, et en petit bonus, la fin est -sans vous gâcher l'expérience- très réussie, nous donnant envie de lire la suite !

En bref

Un tome sans surprise, toujours aussi classique mais toujours aussi maîtrisé par l'auteure. La relation entre Sera et Shino avance bien, sans délaisser pour autant les personnages secondaires. Kazuho, nouveau personnage faisant office d'élément perturbateur, s'immiscera dans les affaires de nos héros, créant ainsi de la difficulté et de la profondeur au récit. Et en bonus, la fin particulièrement réussie nous met l'eau à la bouche pour la suite !

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