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Critique de Batman Metal #1

par Blackiruah le jeu. 7 juin 2018 Staff

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Je le confesse je n'ai jamais été un gros fan de métal, ayant un passé de skateur, j'ai plutôt baigné dans le hardrock et la musique punk. Donc forcément quand vous me faites un Batman ayant pour couverture le signe de la bête, ça ne me fait pas grand chose. Par contre, si on m’avait dit que Snyder a un projet pour la chauve souris sur la lignée de ce que faisait Grant Morrison, là je dis oui monsieur ! Car à ma grande surprise, Scott Snyder avait un plan pour Bruce. Ce dernier enquête depuis un moment sur un mystérieux métal inconnu dont il n’arrive pas à comprendre sa provenance, ni sa constitution. Mais voilà, Batman est déterminé et on va découvrir que, non seulement, il a mis les moyens en travaillant avec de nombreux héros en sous main pour avancer et finalement atteindre son but. Sauf que cela ne signifie pas forcément une bonne nouvelle, puisque le chevalier noir va en réalité déclencher une situation apocalyptique ! Je pense l’avoir assez dit mais je me méfie des récits de Scott Snyder et notamment de ses fins souvent décevantes mais bon sang quel premier volume ! Ici, le scénariste entame un travail gargantuesque : d’une part, il nous introduit une grande nouveauté pour l’univers DC qui peut amener pleins d’inédits dans cet univers et d’autre part, il s’attèle, tel un Grant Morrison en herbe, à relier une tonne d’éléments différents pour les intégrer dans la continuité du rebirth/new 52. Ainsi, on nous parle de multiversity, du run de Batman par l’écossais, de pleins de héros devenus plus ou moins obscurs tels que les challengers of the unknown. Bref, ce travail de fourmi apporte un côté dantesque à cette saga, et j’ai été bluffé par tant d’ambitions et cette ouverture, presque logique, vers quelque chose de plus grand. Cela dit, tout n’est pas parfait. Dans cette quête que poursuit Batman, j’ai quand même été gêné par cette facilité du héros à tomber dans un piège à cause de son opiniâtreté, ça m’a paru bien trop gros et simpliste. Après, pour le reste, j’ai vraiment apprécié la première moitié de ce volume qui est hypnotisante par ce projet fou et bourré d’action amenant à ce que l’on attendait tous : l’arrivée de ces fameux vilains. Par contre, la seconde moitié nous narre un arc spin-off centré sur le devenir de Gotham lors de l’arrivée de ces nouveaux ennemis. Ça reste une lecture assez classique en mode automatique, pas désagréable mais largement dispensable. Visuellement, j’ai par contre eu beaucoup de mal avec les 2 premiers épisodes qui alternent page après page entre Jim Lee, Andy Kubert et John Romita Jr. Ca ne fonctionne pas du tout à cause de styles trop opposés qui cassent le rythme de lecture. Mais fort heureusement, la série principale est illustrée par Greg Capullo et c’est bien évidemment agréable à lire tant dans la narration de l’artiste que dans son style que l’on connaît déjà à travers le run de la chauve souris des new 52. C’est très solide et son encrage soutenu amplifie ce côté mystérieux tout au long de cette première partie. Donc oui, ce premier volume de “Métal” m’a pris de court. Scott Snyder est décidément un scénariste de folie quand il s’agit d’introduire une série ou une saga. Ici il y a du vrai génie sur la lignée de Grant Morrison, le tout bien mis en scène par un Greg Capullo de qualité. Maintenant espérons que la fin soit du même acabit, en tout cas, tout ce métal m’a au moins donné envie de réécouter Toxicity. Certes ce n’est pas du pur métal mais c’est excellent comme ce premier volume !

En bref

Je le confesse je n'ai jamais été un gros fan de métal, ayant un passé de skateur, j'ai plutôt baigné dans le hardrock et la musique punk. Donc forcément quand vous me faites un Batman ayant pour couverture le signe de la bête, ça ne me fait pas grand chose. Par contre, si on m’avait dit que Snyder a un projet pour la chauve souris sur la lignée de ce que faisait Grant Morrison, là je dis oui monsieur ! Car à ma grande surprise, Scott Snyder avait un plan pour Bruce. Ce dernier enquête depuis un moment sur un mystérieux métal inconnu dont il n’arrive pas à comprendre sa provenance, ni sa constitution. Mais voilà, Batman est déterminé et on va découvrir que, non seulement, il a mis les moyens en travaillant avec de nombreux héros en sous main pour avancer et finalement atteindre son but. Sauf que cela ne signifie pas forcément une bonne nouvelle, puisque le chevalier noir va en réalité déclencher une situation apocalyptique ! Je pense l’avoir assez dit mais je me méfie des récits de Scott Snyder et notamment de ses fins souvent décevantes mais bon sang quel premier volume ! Ici, le scénariste entame un travail gargantuesque : d’une part, il nous introduit une grande nouveauté pour l’univers DC qui peut amener pleins d’inédits dans cet univers et d’autre part, il s’attèle, tel un Grant Morrison en herbe, à relier une tonne d’éléments différents pour les intégrer dans la continuité du rebirth/new 52. Ainsi, on nous parle de multiversity, du run de Batman par l’écossais, de pleins de héros devenus plus ou moins obscurs tels que les challengers of the unknown. Bref, ce travail de fourmi apporte un côté dantesque à cette saga, et j’ai été bluffé par tant d’ambitions et cette ouverture, presque logique, vers quelque chose de plus grand. Cela dit, tout n’est pas parfait. Dans cette quête que poursuit Batman, j’ai quand même été gêné par cette facilité du héros à tomber dans un piège à cause de son opiniâtreté, ça m’a paru bien trop gros et simpliste. Après, pour le reste, j’ai vraiment apprécié la première moitié de ce volume qui est hypnotisante par ce projet fou et bourré d’action amenant à ce que l’on attendait tous : l’arrivée de ces fameux vilains. Par contre, la seconde moitié nous narre un arc spin-off centré sur le devenir de Gotham lors de l’arrivée de ces nouveaux ennemis. Ça reste une lecture assez classique en mode automatique, pas désagréable mais largement dispensable. Visuellement, j’ai par contre eu beaucoup de mal avec les 2 premiers épisodes qui alternent page après page entre Jim Lee, Andy Kubert et John Romita Jr. Ca ne fonctionne pas du tout à cause de styles trop opposés qui cassent le rythme de lecture. Mais fort heureusement, la série principale est illustrée par Greg Capullo et c’est bien évidemment agréable à lire tant dans la narration de l’artiste que dans son style que l’on connaît déjà à travers le run de la chauve souris des new 52. C’est très solide et son encrage soutenu amplifie ce côté mystérieux tout au long de cette première partie. Donc oui, ce premier volume de “Métal” m’a pris de court. Scott Snyder est décidément un scénariste de folie quand il s’agit d’introduire une série ou une saga. Ici il y a du vrai génie sur la lignée de Grant Morrison, le tout bien mis en scène par un Greg Capullo de qualité. Maintenant espérons que la fin soit du même acabit, en tout cas, tout ce métal m’a au moins donné envie de réécouter Toxicity. Certes ce n’est pas du pur métal mais c’est excellent comme ce premier volume !

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