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Critique de DC Universe Hors-Série #18

par Le Doc le sam. 16 juin 2018 Staff

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Publié en août 2010 par Panini (le précédent détenteur de la licence DC Comics) dans les pages du 18ème numéro de la revue "DC Universe Hors Serie", "Brainiac" est un arc narratif en 5 épisodes tiré de la série "Action Comics". Il s'agit de la dernière histoire complète écrite par le scénariste Geoff Johns pour le titre (il a ensuite signé trois chapitres de la grande saga "New Krypton" avant de laisser la place à Greg Rucka et James Robinson). Les graines de "New Krypton" sont d'ailleurs semées dans "Brainiac", qui a ramené sur le devant de la scène des éléments historiques de l'univers de l'Homme d'Acier (comme Kandor, la cité en bouteille) et s'est terminé par un drame qui a bouleversé la vie de l'Homme d'Acier (et qui montre, une fois de plus, à quel point Geoff Johns a été influencé par son mentor Richard Donner). Avec "Brainiac", Geoff Johns a voulu faire une "synthèse" des différentes versions de l'extraterrestre de la planète Colu dont la marotte est de mettre des villes en bouteille. Il n'est pas toujours facile de s'y retrouver dans des représentations souvent contradictoires et là, Geoff Johns a fait de Brainiac une sorte de croque-mitaine, un monstre effrayant dont personne ne connaît le véritable visage. Dans cette optique, les Brainiac que Superman a rencontré auparavant n'étaient en fait que des "sondes". Idée intéressante, véhiculée par la peur de Supergirl lorsqu'elle évoque son passé et qui donne aux passages se déroulant dans le vaisseau-crâne de Brainiac une atmosphère horrifique. "Brainiac" est un récit qui monte efficacement en puissance, en ajoutant à chaque chapitre des éléments qui entretiennent le suspense et la tension, jusqu'au dernier acte qui voit l'alien vert s'en prendre à Metropolis pour l'ajouter à ses trophées. L'action est bien menée et les scènes de destruction sont spectaculaires. Les auteurs font un bon usage du montage alterné, passant avec beaucoup de fluidité d'un rebondissement à l'autre...jusqu'à une dernière page muette et bouleversante. À la partie graphique, on retrouve un collaborateur régulier de Geoff Johns, le dessinateur Gary Frank, qui avait pris l'habitude à cette époque de donner à Superman/Clark Kent le visage du regretté Christopher Reeve. Et je trouve toujours que cela fonctionne. Malgré sa manie de dessiner des bouches un peu trop pincées, j'aime bien son style et la personnalité qu'il confère à chaque protagoniste...à une exception près, car je suis plus réservé sur son portrait de la journaliste Cat Grant, qui est ici beaucoup trop vulgaire.

En bref

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