La guerre est cruelle, injuste, qu’elle se passe au sol ou dans les airs. Les soldats de 14, en gardent dans leur chair la trace couturée et boursoufflée. Alors quand la beauté vous donne la chance de l’espoir, difficile de résister quel qu’en soit la contrepartie. C’est ce qui arrive au capitaine au masque de cuir, fou amoureux de sa marraine de guerre, cette dernière trouvant un ou plusieurs intérêts à sa compagnie. L’espoir est une drogue qui a son overdose d’angoisse de perdre cette existence dont on ne voulait plus. La guerre fait murir aussi, vite, et si on n’est pas trop atteint pour devoir s’effondre, alors on grandit. C’est ce qui arrive au jeune sergent. Ce deuxième tome au dessin très réussi, nous plonge dans les batailles aériennes pleine page, avec réalisme et dans les arcanes des cœurs et des sentiments avec douceur, sur des couleurs inspirées.