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Critique de Critical Hit

par Auray le lun. 9 juil. 2018 Staff

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Nous avons redécouvert chez Glénat Comics, il y a pas si longtemps, le studio indépendant Black Mask à travers le titre « We can never go home ». Moderne, et sans langue de bois, le troisième de leur titre paraît aujourd'hui en France, « Critical hit » ! Le scénariste Matt Miner a déjà travaillé avec le dessinateur sur Gwar : Argasmageddon publié chez Dynamite, l'expérience de chacun saura-t-il nous apporter un hit en puissance ? Deux jeunes adultes, Sarah et Jeannette se rencontrent grâce à leur amour des animaux, elles sont prêtes à tout pour les protéger, vraiment à tout, jusqu'à mettre en danger leur propre vie. Car il est vrai qu'au départ, on croit à un manque de chance, mais c'est au fur et à mesure des retours dans le passé que l'on comprend qu'elles ont créé cette situation, elles se sont mises littéralement dans la gueule du loup, et celui-ci n'est pas à son premier meurtre, et encore , ce serait trop court sans jouer un peu. En fait, on tourne les pages très vite, le cœur serré, en sachant pas du tout si elles vont s'en sortir, et le pire c'est que les dessins mignons et limpides de Jonathan Brandon Sawyer ne feront que renforcer notre sympathie, en nous expliquant leur parcours, leurs rencontres, leur amour déçu, le lien si indéfectible avec nos amis les bêtes qui remplissent notre quotidien, et surtout l'amitié des filles, et j'insiste, la femme y tient un rôle important puisque si vous l'avez lu trop vite, je le rappelle les deux protagonistes principales sont des héroïnes ! En bref, on a ici un peu une association type Green Peace qui fait encore l'actualité en passant outre la loi par exemple, pour rentrer dans des centrales nucléaires afin de prouver que les sécurités ne sont pas au point. Dans ce one shot, la violence de notre société y est dépeinte dans un portrait très réaliste, qui engendre alors du stress et du suspense très similaire à ceux des comics ou des séries américaines. Le tout n'est pas sans rappeler un cousin précurseur du doux nom de Kick-Ass, ne serait-ce pour la référence des masques de ski sur la tête. À conseiller sans nul doute aux amateurs de sensation forte, mais pas vraiment au cœur trop tendre de nos adeptes de trente millions d'amis. Le hit de l'été !

En bref

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