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Critique de Otaku Otaku #2

par KssioP le mar. 10 juil. 2018 Staff

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Passé la déception amère du premier tome, je parviens enfin à comprendre l’intérêt de cette série ici. Otaku Otaku porte bien son nom et a pour but de distraire les personnes qui font partie du même groupe. Jeux vidéo, animes, mangas, figurines, cosplay, doujinshis, boy’s Love… tout se mélange de manière coordonnée dans ce 2ème tome. Tant mieux !

Avec une construction beaucoup plus fluide, et donc un effort tangible de la part de l’autrice, l’histoire prend une forme qui tient la route. Ce n’est plus qu’un simple enchaînement de « sketchs » sans queue ni tête. Les chapitres se suivent et sont tournés dans la même direction. Le fil rouge est bien plus visible aussi, la relation entre Narumi et Hirotaka passionne le lecteur et se construit petit à petit. Innocents, maladroits, désireux de bien faire et de donner un sens réel à leur relation encore trop proche de l’amitié, les deux geeks s’observent discrètement, se montrent attentionnés dans le secret. On aime. A côté, leurs passions « honteuses » pour le commun des mortels ne cessent de déborder sur leur emploi du temps, parfois même au détriment de leur boulot. Les gamers hard core se reconnaîtront dans le personnage d’Hirotaka, les fans de Boy’s Love souriront devant les grimaces heureuses de Narumi qui ne manque pas une occasion de photographier tous les garçons mignons qui se touchent d’un peu trop près. Le chapitre consacré à sa déprime m’a fait très rire au moment de sa conclusion.

En face, mon couple préféré reste Hanako et Târo. Ces deux-là je les adore et je pense que je ne dois pas être la seule. Leur caractère fort, leur manière brutale de s’affirmer ou d’exprimer par des insultes leur amour vrai me rend toute chose. De par leur timidité exacerbée, ils n’assument pas leur relation en public, aussi pour se protéger ils ont pris l’habitude de se crier les pires vacheries, pas un jour ne passe sans qu’une dispute n’éclate entre les deux. Pour autant, je trouve leur relation très saine et aboutie. On décèle facilement leur attachement mutuel, leur jalousie. On sait que Târo est follement amoureux d’Hanako et on devine qu’Hanako qui se considère comme une femme forte refusera d’avouer la première ses sentiments. C’est mignon et finalement c’est une nouvelle fois eux qui donnent du rythme à l’œuvre. Le chapitres sur le cosplay, passion première d’Hanako, s’impriment facilement dans notre mémoire, j’ai particulièrement apprécié l’objet avec lequel la miss parvient à soudoyer son homme. Cela m’a rappelé un couple que je connais et qui use souvent du même stratagème. Et par extension la sniffeuse de plastique que je suis.

Pour résumer, on rigole, on sourit et on se souvient de ces moments de gêne que ressentent tous parfois les Otaku confrontés au monde réel.

"Alerte rouge ! il n’est pas des nôtres !"

Toutefois, si vous n’êtes pas de ceux-là, l’autrice ne vous oublie pas et intègre un nouveau personnage qui ne comprend rien, mais alors rien de rien à tout cet univers haut en couleurs. Le petit frère d’Hirotaka, Nao. On l’aime bien lui aussi. Complètement à côté de la plaque dès qu’ils est question de mangas ou de jeux vidéo, il a toujours le sourire et voit la vie en rose, de sorte qu’il remonte le moral volontairement ou non de n’importe qui. Le chapitre sur le Père Noël est sa meilleure apparition.

En bref

Un 2ème tome qui contrebalance de manière très positive le premier. Le scénario se profile à l’horizon, il était temps, permettant ainsi au lecteur de profiter avec les personnages, de rire en leur compagnie et de partager leur passion qui pour ma part leur est commune dans presque tous les domaines. La lecture est aisée et le rythme soutenu. J’ai passé un bon moment, en espérant que FUJITA continuera dans cette direction. En tout cas, cela m’a donné envie de tester l’anime.

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