En découvrant de manière très fortuite «Basilisk», je me suis demandé pourquoi une série qui ne se contente plus de frôler l’excellence mais qui atteint aisément la perfection n’est pas aussi connue et médiatisée que plusieurs autres très en deçà de son niveau. Ni l’animation, ni la bande son, ni même le scénario et la qualité des combats ne peuvent êtres décrits par de simples mots. C’est une histoire poignante, déchirante, qui s’étale merveilleusement bien sur 24 épisodes savamment dosés d’action et de sentiments et qui donnent une telle profondeur aux personnages –tous sans exceptions– qu’elle nous empêche de choisir un camp définitif entre Iga et Kouga. Chacun des 20 acolytes est motivé par ses propres rancoeurs –légitimes– et tiraillé par ses amours –puissants– ce qui donne un chef d’œuvre par excellence et le digne successeur d’un classique comme Ninja Scroll, nous faisant oublier la déception de la série officielle qui porte le même nom. Je vois plus «Basilisk» comme étant une histoire d’amour sur fond de guerre, où un Roméo et Juliette habillés en Ninja ne sont plus que des pions sur un échiquier géant et tentent tant bien que mal d’allier leur amour mutuel à l’honneur des leurs… Du très grand art qui laisse des traces… P.S. J’ai adoré le duel à distance entre une Akeginu ensorcelante et une Kagero enivrante !

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