Agharta est un plus glissant qu'une anguille. Plus vous essayez de l'attraper, d'essayer de comprendre le sens de tout ça, moins vous y parvenez. Bien sûr, en se prenant la tête à deux mains et en recoupant tous les maigres indices éparpillés par ci par là, on peut essayer d'éventuellement envisager la possibilité que... enfin bref, l'histoire est si peu clair qu'on se demande si l'auteur contrôle vraiment sa propre oeuvre... Bien sûr les personnages sont tous plus charismatiques les uns que les autres grâce au génial coup de crayon de Matsumoto, et les mises en scène sont toutes archi-fouillées, mais à quoi bon si tout ça n'est que de l'esbrouffe. Les combats sont quant à eux axé sur la violence pur et dur, n'esperez pas la quelconque subtilité mais ils sont ( heureusement? ) savamment dosés. Finalement, ce manga, jouissant d'une aura mystérieuse tenant à la complexité du synopsis et au cadre "mystico cyber-punk post-apocalyptique" ( ouf ) qui donne envie de faire de son mieux pour l'apprivoiser. A réserver à ceux qui aiment se prendre la tête et/ou à ceux qui apprécient d'avoir chez eux un beau cahier d'images... Sur ce je m'en retourne déguster des fraises Tagada.