Parfois, la dictature se combat par les mots, la compassion, la compréhension, comme ont pu le faire Gandhi ou Mandela ; Parfois, la lutte se fait dans un déchainement d’orage, où la vie individuelle importe moins que la libération de tout un peuple.
En trois tomes, l’auteur, sur un dessin sans concession, inversant les codes couleurs en faisant du blanc le mal, aura su créé un monde fantastique surprenant et apprenant.
Suffisamment lointain pour nous sortir de nos repères, suffisamment proche pour que le lecteur puisse identifier les points communs.
Le monde contemporain nous a montré que les donneurs de pains devenaient des donneurs de ceinture d’explosif.
Le mal se nourrit de nos faiblesses, qu’il cajole, pour nous transformer en robots inhumains.
Conte ou allégorie, le récit est superbe, et le dessin, bien que déstabilisant au premier abord, finalement très adapté.
Une réussite donc, d’un auteur à suivre.
En bref
7
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