Cette série se passe plus hors de la course automobile que sur les circuits finalement. Même si l’ADN de Vaillant reste l’automobile, les différents tomes ont plus porté sur une escroquerie financière et sur le caractère entêté et secret des mâles Vaillant. Après la crise d’adolescence du fils, la recherche de reconnaissance du frère l’ayant mené au suicide, ce fut au tour de Michel Vaillant lui-même d’être ébranlé dans sa nature profonde de pilote de course. Ce tome voit un retour aux fondamentaux de la course automobile et de la rigueur, la ténacité et la bravoure de toute la famille Vaillant, même si ce retour est un peu biaisé par un accord familial étrange. Un coup de chapeau particulier au dessinateur qui a réalisé l’entièreté des décors et des personnages de ce dernier tome. Un sacré boulot à lui seul ; Un superbe prototype auquel il ne manque que quelques réglages pour devenir une bête de course. Le scénario, complexe et haletant, tient quant à lui ses promesses sur la durée. A consommer sans modération.