Suite directe d’X-men, ce second volet réitère les prouesses du premier. Dans cet opus, la totalité des mutants vont devoir s’unir face au colonel William Striker, farouche militaire détestant les détestant et tentant de les éliminer de la surface de la Terre. La réalisation est toujours aussi fluide, les combats encore plus dynamiques et impressionnants. On a parfois le souffle coupé lors de la scène d'intrusion à l'institut. Les premiers plans avec Diablo sont aussi vraiment formidables. L’action a une place un peu plus importante et semble aussi plus violente. On retrouve la même équipe au niveau du casting, c’est avec le sourire qu’on reverra High Jackman, Famke Jansen, Halle Berry en X-men ou bien Rebecca Romijn et Ian McKellen dans les confréries des mauvais mutants. C’est surtout le petit Shawn Ashmore et Anna Paquin jouant Iceberg et Malicia qui vont voir leurs rôles prendre de l’importance. L’apparition de nouveaux personnages comme Diablo interprété par Alain Cumming apporte un petit plus à l’univers mutant. Cet épisode se concentre davantage sur le passé de Wolverine et laisse de côté le débat socio-politique sur les mutants. On se retrouve plus dans un sauvetage du monde à petite échelle. On ne s’ennuie jamais, toujours coincé entre deux évènements mouvementés. Les rebondissements arrivent toujours à nous impressionner et les personnages sont attachants (qui n’a pas pleurer lors du combat final entre Yuriko et Wolverine ?). Le propos reste grave avec par moment toujours cette distance qu’il y a entre humains et mutants, cette peur de l’inconnue. Il est assez ironique de les voir combattre pour sauver l’humanité qui les hait. X-men est bien l’univers Marvel le plus captivant, mettant en place des héros en proie au doute et détesté de tous.