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Critique de Outrage

par Kazuyuki Asai le sam. 8 déc. 2012 Staff

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Dernier film du grand réalisateur japonais Takeshi Kitano, Outrage sera nous convaincre malgré des prémices peu encourageantes. Niveau réalisation, il signe ici surement son film le plus violent, le plus sanglant et le plus trash: scène de torture et de baston à gogo. Outre cela, on observera la grande classe des yakuzas, les très beaux paysages de Tokyo. On regrette le manque d'émotions dans ces prises de vues. Certes, la tension est toujours à son comble mais on a du mal à retrouver l'ambiance d'un Jugatsu. ce film se veut plus dur et moins léger. Le casting reste en total accord avec le style. Beat Takeshi nous touchera toujours autant. Il en est de même de Renji Ishibashi. Tous sont convaincants même si certaine scènes paraissent surjouées. Ils ont une imposante stature et inspire la crainte et le respect. La BO, assez peu recherché soulignera l'atmosphère du film sans y apporter grand chose. Le scénario nous paraîtra au début assez tiré par les cheveux. On a du mal à comprendre pourquoi tant de haine entre clan. Lutte de pouvoir, trafic de drogue, blanchissement d'argent: voila ce qui va opposer deux gangs. On baigne littéralement dans les plus innommables bas fonds de la mafia japonaise et de toutes les horreurs qu'elle prolifère. En dehors de cela, le récit n'est pas très captivant. On assiste a des échanges de "coups de feu" réguliers mais il manque des vrais motifs et attentions aux personnages. Car à la toute fin, 80% du casting aura littéralement été descendu du à une vengeance un peu trop expéditive. Loin d'être son meilleur film, celui-ci reste agréable à visionner. A voir ce que pourra nous amener la suite.

En bref

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