Quand on a touché le fond, que nous reste-il ? C'est exactement ce que David Fincher va essayé de mettre à l'écran. Niveau réalisation, c'est excellent. La violence qu'elle soit physique ou psychologique est terriblement bien amené. On n'hésite pas à montrer des scènes choquants de barbarisme et de débauche assez crues. On aura le droit à quelques effets spéciaux bien dosés et réussis. La caméra sait où se placer pour nous cadrer de la meilleure manière qu'il soit les scènes du film. Le casting est de haut niveau puisque nous retrouvons en tête d'affiche Brad Pitt, Edward Norton et Helena Boham Carter. Tout les trois sont réellement impressionnants et convaincants dans leur rôle. Ils seront nous saisir de part la crédibilité de leur émotions et le réalisme dont ils font preuve. Leurs expressions nous toucheront irrévocablement. La BO restera un peu en retrait même si elle réussira à amplifier d'une certaine façon les émotions du film. Le scénario quant à lui se voudra original et ironique. Un homme sans problèmes mais ayant une vie pas très excitante va être chambouler par l'explosion de sa maison. Il va donc intégrer les cercles et réunions de personne malade; atteints de cancers, tuberculose, d'alcoolisme, de tumeurs,... et participer à ces réunions pour sortir de son quotidien et arriver à trouver le repos. Au fil des rencontres, il va créer avec un ami le Fight Club: centre de combat à mains nus devenant peu à peu un véritable réseau de fighters aguerries et près à tout pour leurs idéaux. Dépouillé et innovant, ce récit est à la fois dur et dramatique mais nous touchera avec une point e d'humour noire concernant certaines scènes. Le spectateur sera tenu en haleine durant tout le visionnage et ne pourra que s'extasier de la tournure tragique des évènements.