Il est presque sur qu’à la vue de la bande- annonce de ce film, les amateurs de jeux vidéos ont dû se jurer d’aller le voir, ne serait-ce que pour repérer toutes les références. A la sortie de la salle obscure, même si le sentiment d’avoir vu un bon film d’aventure mignonet, qui complait le geek sommeillant en nous domine, il faut avouer que toutes les allusions aux jeux sont données dans la bande-annonce. Les trente premières minutes du film sont un ravissement où nous rentrons dans la borne d’arcade et découvrons un nouveau monde, un peu comme nous avions visité Monstropolis dans "Monstres et Cie". Dans cet univers là, il existe des réunions de méchants (pas trop) anonymes où Diablo, le fantôme de Pac-Man, Zangief de Street Fighter ou encore Bowser se morfondent sur leur statut d’ennemi. Mais Ralph ne veut pas rester les bras croisés, il veut décrocher la médaille du gentil, après un passage dans un First Person Shooter (Halo, Call of Duty…), il atterrit dans le monde de « Suger Rush », un Super Mario Kart du placement de produits (Oréo, Coca-cola…) qui fait bien pâle, malgré ses couleurs criardes, comparé à l’univers du début qui promettait beaucoup. En bref, Les Mondes de Ralph est un très bon film avec une bonne dose d’humour, un disney très pixarisé mais il perd son souffle en milieu de film et nous laisse sur notre faim en terme de références.