Deuxième film d’un des plus grands réalisateurs américains, le baiser du tueur est un thriller fort sympathique mais il a aussi plutôt mal vieilli.
En effet, certaines scènes font obsolètes de par leur manque de crédibilité. Et il faut croire que les acteurs aussi ont mal vieillis car ils ne seront pas convaincants pour un sou. Tellement inexpressifs, tellement dénués de charme, il n’y a pas à chipoter : ils sont médiocres. Cela est peut être aussi dû au fait que les dialogues ont été réalisés après le tournage et que c’est donc ce manque de profondeur et de réalisme que l’on ressent au visionnage mais tout de même, l’actrice principale ne dégage rien.
Outrepassé ce désastre du casting, la réalisation est bonne. On retrouve directement des prises de vues « perverses » comme la scène finale avec des mannequins partout, une ambiance confinée avec des impasses partout et des couloirs étroits.
La BO est correcte, impersonnelle et banale mais pas désagréable à l’écoute.
Quant au scénario, il est simple court et un peu « léger ». Une histoire de coup de foudre amoureux, un échec sur le ring, un amant un peu trop violent. Pas la révélation du siècle au niveau de l’originalité donc. On est tout de même captivé par l’intrigue même si on reste un peu trop distant des personnages. Un peu déçu par un manque de bagages dans les péripéties.
A réserver aux grands fans de Kubrick ou aux amateurs de vieux films car ce n’est pas sa plus grande réussite.
En bref
5
Kazuyuki Asai
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