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Critique de The Bling Ring

par Kazuyuki Asai le ven. 21 juin 2013 Staff

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On l’attendait avec impatience, et il faut croire que ce film n’a pas fait beaucoup de bruit pour rien puisqu’il est un véritable phénomène. Grace notamment à une BO déjà culte enchainant morceaux électro-pop, RnB et hip hop. On s’extasie devant cette musique définitivement plus que cool et offrant une ambiance bien explosive, jeune et pétillante de joie. De plus elle tranche parfaitement avec les longs silences durant certains cambriolages. La réalisatrice propose de nombreux talents prometteurs : Katie Chang, Claire Julien ou encore Israel Broussard, en étudiants de la riche banlieue de Los Angeles. Obnubilé par les stars qu’ils arrivent presque à côtoyer, portés sur la mode et le luxe au maximum, ils espèrent devenir eux aussi des idoles. Le gang se dotera aussi de la très sexy Emma Watson aussi pétasse qu’aguicheuse. Ce groupe est aussi étonnant qu’attachant et sous leurs faux airs de « bons enfants » passent leur temps à faire la fête, à se droguer et à cambrioler les maisons de Paris Hilton, Lindsay Lohan, Orlando Bloom,… L’histoire, on la connaît et pourtant on vibre à chaque instant, se demandant quand et surtout comment vont-ils se faire arrêter. On tombe clairement sous le charme des actions (certes illégales mais littéralement passionnantes) de ce gang. Une atmosphère aussi enivrante que prenante, on a l’impression d’être aux côtés des bling ring durant la totalité du film. Presque surexcités lors de ces vols, on découvre les maisons de luxe des stars avec surprise. Il faut reconnaître le don de ces jeunes pour se fringuer toujours au plus proches de leur stars. Classe sous toutes les formes, ce film dénonce les peurs de ces jeunes, en besoin de reconnaissance, voulant ressembler tellement aux stars qu’ils idéalisent ne se rendant pas compte de ce qu’ils font. Le récit se finit en drame où la nature perverse humaine prend le dessus pour dévoiler le vrai visage de chacun et leurs réactions face aux faits avec du recul. La réalisatrice n’avait pas su susciter tant d’excitation et de passion chez le spectateur depuis Virgin Suicides : une vraie réussite !

En bref

Jamais deux sans trois, comme on dit, Sofia Coppola nous pond un nouveau chef d'oeuvre sur la jeunesse américaine bourgeoise et sur la fascination de ceux ci pour les stars.

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