Premier opus de la longue série des « Chucky », ce film d’horreur a presque tout pour séduire. Le concept est innovant : un criminel décide pour ne pas mourir d’enfermer son âme dans une poupée. Et ce jouet enfantin va tomber entre les mains innocentes d’Andy, un petit garçon. La poupée va alors vouloir retransférer son âme dans un corps humain. Bien évidemment personne ne croit le pauvre enfant lorsqu’il raconte que sa poupée Chucky, parle, bouge et a des intentions meurtrières. Seul, il va devoir affronter ses peurs et échapper aux petites mains assassines de Chucky. Si le film en soi ne fait pas très peur, il a le mérite d’être très bien réalisé pour l’époque : en effet voir le jouet s’animer de cette manière est étonnant. L’ambiance joue surtout sur un suspens de folie, dissimulant ainsi la poupée tueuse en mouvement la plupart du temps. Néanmoins quelques effets de surprises ponctueront le récit et seront nous faire un peu frissonner. Le scénario suit le développement classique d’un film d’épouvante type mais on ne s’ennuie pas le moins du monde, en gardant toujours un intérêt pour ce qui va se passer. Le casting est bon, mention spéciale au petit Andy joué par Alex Vincent et à Brad Dourrif réussissant grâce à sa voix à rendre une simple poupée « brave gars » flippante. Une œuvre qui a certes un peu vieilli mais qui reste divertissante et prenante.