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Critique de Le Hobbit : la Désolation de Smaug

par Kazuyuki Asai le dim. 22 déc. 2013 Staff

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Deuxième opus de la trilogie du Hobbit, ce film d’aventure fait mieux que son prédécesseur. Avant tout mieux dans les effets spéciaux car cette œuvre est d’abord un spectacle visuel hors normes. Créatures féériques ou maléfiques, monstres, pouvoirs magiques, combats épiques, on est bluffé par le rendu quasi impeccable (bien plus abouti que dans SdA). En effet on pourra lui reprocher de jouer parfois trop dans la cour du jeu-vidéo présentant des situations absolument pas crédibles. Les décors sont merveilleux, soignés, on s’extasie en voyant le monde elfique, les ruines naines et autres paysages exceptionnels. Les détails apportés aux personnages sont fantastiques, costumes comme accessoires et armes semblent confectionné sans défaut. Du côté du casting, on retrouve l’équipe gagnante du premier épisode porté par Martin Freeman qui nous fera toujours autant rire, ses mimiques étant absolument fabuleuses. Ian McKellen rendosse son rôle de magicien taciturne, sage et puissant. Les nains forment encore un groupe soudé se complétant parfaitement, la part belle étant donné à Richard Armitage, chef du petit peuple. On est heureux de retrouver Orlando Bloom, en Legolas plus classe que jamais. On sera en revanche moins conquis par la belle (mais inutile) Evangeline Lily censée apporter au film une touche féminine (et romantique). Le scénario prend de très nombreuses libertés par rapport au livre et digresse trop rapidement. SI on est totalement captivé par l’action le dynamisme imposé et le charisme des protagonistes, il y a certains passages qu’on aurait aimé voir raccourci pour se concentrer sur l’histoire centrale (qui il faut l’avouer n’avance que peu). A vouloir trop rallonger la firme (et en tirer du profit) le cinéaste semble ne plus savoir quoi créer pour faire durer son film 2h40. Toutefois, on ne s’ennuie pas une seconde et même les passages moins intéressants restent bien au-dessus de la moyenne. On sort quand même le sourire aux lèvres de la salle, hélas bien conscient qu’il faudra se déplacer une ultime fois pour la conclusion (et on est déjà impatient).

En bref

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