Mickey et l'orthographe perdue

par Niggle lun. 8 janv. 2018 dans Mickey et l'océan perdu

  • A première vue, j'ai été très séduit par le nouvel Mickey : couverture sublime, dessins de très haut niveau, mais j'ai vite changé d'avis en commençant la lecture. J'ai trouvé le ton de cet album trop éloigné de l'univers de Mickey et ses amis : dialogues pseudo scientifique, intrigue sans queue (de souris) ni tête, et surtout, surtout, je suis choqué par le nombre de fautes d'orthographe laissées dans un album Glénat. J'en ai trouvé au moins 7 ou 8 (accords, mot écrit pour un autre, ponctuation aléatoire). J'ai fini l'album avec la vision d'un correcteur (job que je fais bénévolement pour de petits éditeurs), et plus avec mes yeux de grand enfant. C'est dommage.

Réponses (5)
  • Il est vrai que je me demande si les éditeurs de BD emploient encore des correcteurs au vu des fautes fréquentes que l'on voit dans beaucoup d'albums. Je crains que trop d'auteurs et éditeurs ne fassent confiance aux correcteurs informatiques!.

  • Mais à la base, il y a quand même un problème... Quand on voit la position de la France dans le dernier classement PISA, il n'y a pas de quoi être fiers...

  • Ouais, les éditeurs se moquent de l'orthographe et quand on leur fait part, ils font genre que "oups sorry" mais au prochain tome, ça recommence. C'est malheureusement le cas pour les livres en général, pas que bd's ou mangas.

  • Tu as raison, DéesseVonKiki, tous les secteurs de l'édition sont concernés... mais j'avoue ne plus avoir le courage d'écrire aux éditeurs pour la raison que tu évoques. Il y a quelques années, j'avais signalé un tel problème à Magnard jeunesse et ils avaient corrigé à la 2e édition. En plus, ils m'avaient offert un livre pour me remercier... mais cela ne m'est plus arrivé depuis.

  • J'interviens, certes un an trop tard mais ayant travaillé dans le pré-presse j'ai pu voir comment fonctionnent, d'assez près, certaines maisons d'édition. Dans l'entreprise dans laquelle j'étais nous avions trois correcteurs à temps plein puisque quasiment plus aucune maison d'édition n'a de correcteur à domicile si j'ose dire. Nos correcteurs ne laissaient passer aucune faute, vraiment, mais de nombreuses maisons d'édition ne souhaitaient pas payer cette prestation de qualité supplémentaire et se fiaient seulement à leurs auteurs et éditeurs (dont le métier n'est pas la correction, bon sang !) d'où le nombre impressionnant de coquilles et d'erreurs en tout genre. Moi-même, j'ai pu relever de nombreuses erreurs, comme ça en passant, mais on m'avait bien expliqué que le client n'avait pas demander de prestation de correction et qu'il ne fallait donc pas remonter les erreurs, sans quoi nous risquions de nous prendre une bonne soufflante de la part des maisons d'édition. Donc globalement : les maisons d'édition savent très bien qu'il y a des erreurs et un grand nombre d'entre elles s'en fichent éperdument ! Par contre, certaines maisons, rarement les plus grandes, ont gardé un très haut niveau de qualité et n'hésitent pas à mettre la main à la poche pour éviter ce genre de bévues.

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