Succombe qui doit - Succombe qui doit simple
Sale temps sur la casse auto Marchado. Quatre jeunes malfrats en fuite après un braquage qui a dégénéré, dont l’un grièvement blessé, s’y sont réfugiés lors d’une nuit de déluge. Depuis, ils y séquestrent José, le patron des lieux, un costaud taciturne, misanthrope et revenu de tout. Comment échapper aux recherches policières ? Sauver le blessé ? Et, surtout, livrer le butin du braquage à son commanditaire, le sinistre La Villette ? En l’espace de quelques heures grinçantes se noue un huis clos d’une intensité exceptionnelle, ponctué de flash-back qui font tomber les masques et dévoilent les ressorts secrets de cette histoire poisseuse et tragique à souhait : sous le nom de Laser Jo, José Marchado fut autrefois un boxeur fameux et doit au même La Villette le naufrage de sa vie dévastée. L’heure est venue de solder les comptes...;
Dans un registre expressionniste d’une violence et d’une âpreté peu communes, Succombe qui doit revisite avec panache les motifs éternels du roman noir. Irrésistible.
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Critiques
Succombe qui doit Staff
8Finalement succomber serait préférable. C’est que doit se dire un gardien de casse automobile, ancien boxeur, dont la vie a été détruite par un combat truqué. Le dessin est dur. Visages déformés d’hommes et de femmes dont on observe et ressent l’inhumanité, la force, la haine que leur inspire le monde et tous les êtres qui les entourent. Le dessin est puissance, des coups donnés, des coups reç...
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