Les oubliés de Prémontré simple

En septembre 1914, l’asile de Prémontré, dans l’Aisne, près de Soissons, abrite quelque 1300 malades. Des aliénés, des fous, des « zinzins », comme les appelle le gardien-chef Loisel. L’armée prussienne, avec à sa tête le colonel Von Stauffenberg, qui se dirige à marche forcée vers Paris, est en vue. Le directeur se fait la malle, promptement suivi du médecin-chef adjoint et de quelques autres, abandonnant les malades à l’envahisseur. André Letombe, l’économe en fin de carrière, quelques gardiens et religieuses refusent de quitter leur poste. Avec les fous, ce sont les oubliés de Prémontré.

Sous la tutelle des nouveaux maîtres prussiens, la vie, à Prémontré, devient périlleuse. Les vivres viennent à manquer, et la faim gagne. Le charbon se fait rare, et le froid mord les corps et brûlent les âmes. Au coeur de cette enceinte de misère et de désolation, les malades tombent comme des mouches.

Alors Letombe, secondé par le jeune et mystérieux Clément, va passer un accord inouï avec les paysans des alentours. Puisque les bras des mobilisés manquent, les malades valides travailleront aux champs. Comme Letombe le dit lui-même, il « troque » ses fous contre de la nourriture… pour les sauver tous d’une mort certaine.

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Critiques
Les oubliés de Prémontré

Les oubliés de Prémontré Staff

7

Septembre 1914, l'armée française se replie devant l'avancée des troupes allemandes en abandonnant dans leur asile de Prémontré les malades mentaux. Les vicissitudes de la guerre seront vécues par les malades, les quelques infirmiers non mobilisés resté, les religieuses s'occupant des femmes et coordonnées au mieux par l'économe André Letombe qui a refusé de partir. J'avoue ne pas être grande a...

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