Chronique : Orbitaria T.1

Découvrez les premières impressions de Lelouch sur la série

 

Al, fan de mécanique, et ses amis sont internes dans un collège a priori tout ce qu'il y a de plus normal. Mais le jour de leur fin d'études, à peine sortis de l'établissement, ils vont faire face à la "vraie vie" et subir un processus de "sociabilisation" au terme duquel ils seront séparés en deux classes : les administrateurs et les travailleurs. Ils réalisent alors que l'enceinte dans laquelle ils étaient confinés n'était en fait qu'une infime partie d'un gigantesque robot, un "orbitaria". Peu à peu, ils comprennent que ce robot forme un État à lui tout seul, jadis mouvant mais aujourd'hui immobilisé. En se rebellant contre le destin qu’on lui a tracé, Al va vivre les aventures les plus périlleuses !

Titre :  Orbitaria T.1
Editeur français : Doki-Doki
Date de sortie : 13/05/2015
Dessinateur : Masakazu ôI
Scénariste : Masakazu ôI

Série terminée en 4 tomes

« Orbitaria » est une courte série de quatre volumes d’OOi Masakazu, aux éditions « Doki Doki ». Le protagoniste de cette histoire c’est Al, un fan de mécanique qui suit ses cours dans un établissement totalement fermé. Sa passion pour la mécanique n’est pas toujours très bien perçue par ses camarades internes, et par les professeurs. Surtout vis-à-vis de son futur dans un monde qui reste la grande inconnue. Mais très vite les collégiens vont devoir passer dans le vrai monde et découvrir une dure réalité !

 

Une histoire un peu simple

Le développement scénaristique est rapide et assez simpliste. On assiste à la vie d’Al dans son collège fermé, où il a du mal à faire accepter sa passion pour la mécanique. Il accumule les échecs robotiques au point de faire désespérer son meilleur ami. Mais, très vite il va réussir à se démarquer et tout comme bon héros qui se respecte, va devoir accomplir des tâches surhumaines. Il va découvrir la réalité de son monde, de son « Orbitaria » et va se mêler à une rébellion.

 

© 2012 Masakazu ôi / SHôNEN GAHôSHA

 

Ce premier volume, enchaine les événements sans réussir vraiment à les faire se coordonner et surtout sans réussir à entrainer le lecteur tant les raccourcis sont nombreux et prévisibles. On connait déjà la réalité des choses avant même de connaitre la fin du volume.

Les personnages, sont quand même agréables. Ils débordent d’énergie et transmettent une bonne humeur. Mais, à eux seuls, ils ne contrebalancent pas le scénario un peu réduit.

 

Des dessins dynamiques mais un peu brouillons

On ressent bien les mouvements dans le manga, il y a une certaine dynamique agréable liée aussi au rythme très rapide de l’histoire. Les décors sont relativement nombreux et les cases très chargées.

 

© 2012 Masakazu ôi / SHôNEN GAHôSHA

 

En effet, la lecture se retrouve gênée par cette profusion de dessins dans les cases et surtout, élément plus marquant encore, la netteté des dessins ! Au fur et à mesure de l’avancement de l’histoire, notamment autour des scènes de mouvements, on constate un certain manque de fluidité dans le trait de l’auteur, on ressent comme un dessin trop chargé, trop crayonné.

La lecture, entre le dynamisme des scènes, les nombreux détails et le côté brouillon du style se retrouve un peu gênée.

 

Un premier volume peu convaincant

Il faut le dire, ce premier volume n’est pas très emballant. On assiste à une histoire un peu simple, avec des personnages très classiques et des thèmes déjà vus dans une mise en scène un peu brouillonne.

La rapidité du développement est sans doute l’élément le plus dommageable pour cette série. 

Articles en relation
Commentaires (0)