Chronique : Ajin T.4

La tension monte dans ce 4ème tome

L'épisode de l'évasion du centre de recherche étant terminé, on passe ici aux choses sérieuses avec Sato, l'homme qui veut faire entendre la voix des Ajin au monde entier. Après avoir lancé son appel, il arrive à faire sortir de leur tanière sept Ajins qui vivaient reclus pour les rallier à sa cause. Mais disons-le clairement : Sato est un malade qui s'apparente à un terroriste de premier ordre. Du coup, tout le monde n'est pas prêt à utiliser la violence pour se faire entendre...
 

AJIN © Gamon Sakurai / Kodansha Ltd.


Parmi eux, un certain Koh Nakano semble bien décidé à ne pas s'allier avec Sato et devient donc un ennemi ! Et c'est reparti pour une fuite musclée avec des Ajin aux trousses... ça sent un peu le déjà-vu mais cette scène est néanmoins réussie grâce à une bonne mise en scène. Mais le plus intéressant reste clairement l'approfondissement du personnage de Kei. En effet, Nakano va arriver à retrouver Kei qui ne vas pas l'accueillir chaleureusement, c'est le moins qu'on puisse dire ! Dans le 3ème tome, on avait compris que Kei n'était pas forcément bon dans le fond et ce 4ème tome nous le confirme. Son attitude face à Nakano en dit long. Alors qu'on aurait pu penser qu'il serait solidaire envers un autre Ajin, tout ce qui importe à Kei c'est de se protéger et que rien ne vienne troubler sa petite vie planqué à la campagne chez une gentille vieille dame. Même le fait de savoir que Sato va sûrement perpétrer un massacre d'innocents le laisse indifférent. Plus ça va, plus il a une attitude de psychopathe, comme s'il ne ressentait rien. D'ailleurs, l'auteur s'applique bien à dessiner à Kei un visage très peu expressif même dans les moments où il devrait l'être.

En parallèle, l'auteur nous en apprend encore un peu plus sur les IBM des Ajin au travers de l'interrogatoire/torture d'Ikuya Ogura qui va se décider à parler. Mais on comprend surtout que Tosaki n'est qu'un pion...

Mais c'est incontestablement la fin du tome qui est la partie la plus palpitante car Sato passe enfin à l'action et comme il le dit lui-même c'est "cent pour cent frissons".

Articles en relation
Commentaires (0)