Chronique : Ajin 7

Les plans des groupes Sato et Tosaki se dessinent petit à petit et chacun essaie de mettre toutes les chance de son côté mais le gouvernement japonais a aussi son rôle à jouer et n'a clairement pas les mêmes motivations que Tosaki. L'auteur continue d'approfondir ses personnages et cette fois-ci c'est au tour de Sato. Ce personnage est pour le moment l'un des plus énigmatiques car on ne connait pas vraiment ses motivations et ce qu'on apprend confirme qu'il n'est pas vraiment celui que l'on croit... et c'est plutôt effrayant ! Il s'apparente plus à un psychopathe qu'à autre chose et cela le rend encore plus intéressant, surtout quand on découvre son passé.


AJIN © Gamon Sakurai / Kodansha Ltd.


Ce qui est intéressant au final, c'est qu'on voit clairement que Sato et Kei se ressemblent sur certains points et auraient très bien pu s'allier. Mais le problème, c'est qu'ils sont tous les deux égoïstes et cela n'aurait pas fonctionné.

La seconde moitié du tome est elle aussi passionnante puisqu'on rentre dans le vif du sujet. Le groupe Tosaki élabore un plan sophistiqué pour essayer d'éliminer Sato une fois pour toutes. Ce passage est vraiment bien pensé et nous avons droit à de belles scènes d'action dignes d'un film comme on en a eu l'habitude depuis le début de la série. L'auteur arrive à nous captiver avec ce mélange d'action violente et de stratégie. Voir les deux groupes rivaliser d'inventivité pour se piéger est vraiment jouissif. Cet affrontement devrait prendre une bonne partie du tome suivant puisque là ce n'est pas terminé. On a hâte de voir ce que Kei et Nakano ont imaginé pour faire sortir Sato de sa cachette. Et puis Kaito n'a pas encore vraiment fait son apparition, l'auteur en garde sous le pied et ça c'est bon signe.

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