Critique Naruto gaiden - Le 7° hokage et la lune écarlate 1

Plusieurs années après la fin de la grande guerre des Shinobis, les jeunes de la nouvelle génération s’apprêtent à obtenir leur diplôme de l’académie des Ninjas. Sarada, la fille de Sasuke et Sakura, se questionne sur ses origines. En cause ? L’absence de son père et le peu de ressemblance physique qu’elle semble partager avec sa mère.
Un petit accident et raccourci plus tard et nous voilà avec Sarada en train de filer Naruto alors que celui-ci s’aventure hors de Konoha dans le but d’étouffer dans l’œuf une menace grandissante.

En tant que One-Shot, Naruto Gaiden se débrouille honorablement, rappelant naturellement les premières péripéties de Naruto. Maintenant que la guerre est terminée, Kishimoto peut recentrer ses efforts et nous proposer une histoire certes beaucoup plus simple mais en contrepartie bien plus claire et moins agaçante.
Le changement de perspective opéré, propulsant Sarada en personnage titulaire, permet également de rendre à la puissance engrangée par Naruto et Sasuke au fil des ans une aura de crédibilité qui était devenue presque inexistante. Il faut quand même rappeler, si besoin, que Naruto nous a épuisés dans sa dernière partie avec une accumulation de levels-up de plus en plus grossiers mais surtout invraisemblables.

Alors, bien évidemment, puisque cette nouvelle mission fait intervenir l’intégralité de l’équipe 7, il fallait que l’ennemi conjuré soit bien plus puissant que Sarada et sa copine ChôChô. Mais ce n’est pas un problème, car il n’est pas attendu de Sarada qu’elle devienne un monstre en une poignée de chapitres et son duo avec ChôChô aura même d’ailleurs l’occasion de briller à quelques reprises. Ce pourquoi l’on remercie Kishimoto de ne pas s’être laissé tenter par un duo avec Boruto. Au passage. Après tout, le petit bonhomme aura prochainement sa propre série.

Pour terminer sur les choses qui font plutôt plaisir, l’on mentionnera le lien établi entre la menace de ce volume et Orichimaru ainsi que les caméos des anciens associés de Sasuke. Bon... peut-être pas « plaisir » en fait, car ces personnages sont aussi un rappel de fin bâclée. Oui, vous savez. Celle de l’histoire principale ! Si cela n’avait tenu qu’à moi, le ninja immortel, Suigetsu, Karin et Jôgu n’auraient pas conclu leur bout de parcours dans l’indifférence. C'était cool de les revoir en tout cas.

Revenons-en à Naruto Gaiden. Une lecture sympathique mais comme le dit l’auteur lui-même dans son petit mot « C’est un one-hot avec pour héroïne de 11 ans. Le Hic, c’est qu’un mâle quarantenaire est à l’écriture ». Difficile de le contredire. Globalement, cette histoire d’origines est extrêmement classique, croulant sous les parallèles. Si le doute vous envahit, n’ayez crainte, un flashback de 3 pages nous expose sans honte le don de Kishimoto pour le recyclage.
A moindre échelle, la pauvre ChôChô en fera les frais, incarnant le ressort comique du oneshot et maudite à rejouer inlassablement le même sketch à base de « c’est toi mon père ? ». Cela fait sourire au début mais plus à la fin…

Et puis n’abordons pas une fois de plus, le manque de subtilité dont cet auteur peut faire preuve. Olala… je ne suis pas certain que cette histoire de filiation, mettant en opposition les liens du sang et les sentiments fut la meilleure des idées. Je me répète, moi aussi, mais les arguments, les twists, toute la manœuvre en somme, tout est très, très, très, mais alors très mécanique et ne surprendra personne. Pour le modèle parental, on repassera et côté émotion, ce sera également le calme plat. Vous êtes prévenus.

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